Une Italienne contracte le VIH dans un laboratoire de recherche à Genève, elle obtient un dédommagement de 145 000 euros

Une femme italienne a été indemnisée pour avoir contracté le VIH dans un laboratoire de recherche à Genève. Elle s'y était rendue en 2011, à l'occasion d'un échange universitaire Erasmus. L'enquête n'a pas encore pu déterminer comment elle a contracté le virus.

Une bataille judiciaire s'achève. Alors qu'elle effectuait des recherches scientifiques à l'université de Genève, une femme italienne y a contracté le virus du sida, a appris l'AFP, mercredi 28 février, auprès de l'université italienne de Padoue (Nord), dont la victime dépendait.

La ressortissante italienne, dont l'identité demeure confidentielle, a effectué un échange d'études en 2011 à l'Université de Genève, dans le cadre du programme universitaire européen Erasmus, selon la presse italienne.

145 000 euros de dédommagement

Elle devait y effectuer des recherches pour achever sa thèse et avait travaillé dans un laboratoire de l'Université de Genève, en utilisant des échantillons du virus du sida. De retour en Italie, elle a poursuivi une vie normale jusqu'en 2019. C'est à l'occasion d'un examen pour pouvoir donner son sang qu'elle a découvert être positive au virus du sida.

Quant à la manière dont elle l'aurait contracté, le mystère demeure entier. Des laboratoires italiens concluent, sur la base d'un séquençage génétique, que le virus que porte la jeune femme "est identique à ceux qui ont été conçus en laboratoire" à Genève, selon le quotidien italien Corriere della Sera.

À l'appui de ces conclusions, la victime a entamé une bataille judiciaire qui s'est finalement achevée par un accord à l'amiable et un dédommagement de 145 000 euros. Cet accord prévoit notamment l'abandon des poursuites judiciaires, a précisé l'université de Padoue. L'Université de Genève, sollicitée par l'AFP, n'a pas immédiatement répondu.

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