Les cousins Guillot-Diat sont partis. Le second gardien, Pascal Favarin, aussi. Résultat : chez les Ours les Villardiens "pure souche" sont désormais rares. Les étrangers, eux, sont bien présents. Des joueurs recrutés en Amérique du Nord ou en Scandinavie pour développer un jeu plus "musclé".
Dans le vestiaire, on parle désormais surtout l'anglais. Rich Metro, le coach américain, n'a pourtant jamais aussi bien maîtrisé le français. A priori, un drôle de paradoxe. Mais dans les faits, les explications sont assez simples.Pour muscler leur effectif et leur jeu, les Ours se sont séparés de quelques-uns de leurs joueurs historiques : les cousins Guillot-Diat ou le gardien Pascal Favarin ne sont plus dans l'équipe. Résultat : rarement les "vrais Villardiens" n'auront été si peu nombreux dans le vestiaire. A leurs places, quelques jeunes Français. Mais surtout beaucoup d'étrangers.
A Villard, on fait jouer les réseaux!
Ils s'appellent Daniel Naslund, Chris Zarb, Andreas Lindström, James Jörgensen ou encore Mike Leone. Tous ont évolué en Europe du Nord ou dans les ligues régionales nord-américaines. Tous sont de grands costauds. Et tous ont été repérés, approchés et finalement convaincus par le coach Villardien Rich Metro.Car à Villard, pour recruter malin sans trop se ruiner, on fait jouer les réseaux. Face aux contraintes financières (le club a l'un des plus petits budgets du championnat), le staff a utilisé à plein régime les connexions et les connaissances de son entraîneur, un homme "connu dans tout le milieu du hockey aux Etats-Unis", selon le vice-président Didier Beuque.