L'ancien ministre Brice Hortefeux (Les Républicains) n'aurait pas "spontanément utilisé" les termes de "voyous" et de "terroristes" employés par le patron du Medef Pierre Gattaz au sujet des grévistes, mais a accusé la CGT de "bloqu(er) la croissance" et de "miner l'image" de la France.

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"Chacun s'exprime avec son tempérament, avec son histoire et les mots prononcés ne sont pas ceux que j'aurais spontanément utilisés", a réagi M. Hortefeux mardi sur Europe 1. "Mais il n'en demeure pas moins qu'il est exact que les responsables de la CGT aujourd'hui, par leur attitude, par leur jusqu'au-boutisme, bloquent la croissance, ralentissent l'activité, assomment les usagers, pénalisent l'emploi et minent l'image de notre pays à l'international alors qu'avec le rendez-vous de l'Euro (de football) les projecteurs sont un peu plus braqués que d'habitude sur la France", a poursuivi le député européen.

Dans un entretien au Monde, M. Gattaz a demandé "un retour à l'Etat de droit", à "ne pas céder au chantage, aux violences, à l'intimidation, à la terreur", qu'il attribue à la CGT, à des "minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes", suscitant de nombreuses réactions indignées à gauche. Devant les députés socialistes, le premier ministre Manuuel Valls  a affirmé que les propos de M. Gattaz sur la CGT n'étaient "pas acceptables", même si "les blocages (ne l'étaient pas) non plus".

De son côté, la CGT "a décidé de porter plainte pour diffamation" contre les propos de Pierre Gattaz
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