Lundi 12 octobre, un terrible incendie s'est déclaré dans un immeuble de Vienne. Une femme de 80 ans, d'abord admise au service des grands brûlés, est décédée, selon la mairie de Vienne. Quatre jeunes, dont deux mineurs, ont été placés en garde à vue.
L'incendie s'est déclaré lundi dernier, aux alentours de 13h30, dans un local à poubelles de l'immeuble situé avenue du Général Leclerc à Vienne. Les flammes ont entièrement détruit la cage d'escalier et se sont propagées jusqu'à l'appartement d'une habitante. Âgée de 80 ans, l'habitante a eu le malheur d'ouvrir sa porte et a été victime des flammes. Retrouvée inconsciente, elle a d'abord été prise en charge par le SMUR.
Le maire de Vienne Thierry Kovacs a annoncé aujourd'hui dans un communiqué son décès. Trois autres personnes ont été légèrement blessées, un jeune garçon de 13 ans, une femme de 23 ans et un homme de 33 ans. Ils ont tous été transportés au Centre hospitalier de Vienne. Les services de la Ville ont relogés 9 familles de l’allée de l’immeuble sinistré par l’incendie. L'intervention a nécessité la présence de plus d'une trentaine de sapeurs-pompiers et de trois lances à eau.
Une enquête de police a été ouverte pour connaître les origines exactes du sinistre. La piste criminelle est évoquée.
Au total, six personnes ont été placées en garde à vue : hier soir deux adolescents de 15 et 16 ans ont rejoint les quatre premières personnes. Selon les témoins plusieurs jeunes avaient été aperçus quittant le local à poubelles. Un adolescent de 16 ans était présenté aujourd'hui devant le juge d’instruction de Grenoble.
Le communiqué du maire de Vienne, Thierry Kovacs :
"C’est avec tristesse que je viens d’apprendre le décès de (la femme) de 88 ans, qui n’a pas survécu à ses blessures suite à l’incendie de l’immeuble situé au 141 avenue Général Leclerc.J’ai une pensée pour elle, pour son fils avec lequel je me suis entretenu au téléphone ainsi que pour sa famille et ses amis.
A cet instant, il est quasiment certain que l’incendie est le résultat de l’acte de jeunes individus, dont des mineurs, actuellement en garde à vue. Si comme il a été écrit dans la presse, ceux-ci n’ont aucun antécédent judiciaire, certains auteurs présumés ne sont néanmoins pas inconnus de nos services. Aussi je m'interroge sur les conséquences de la politique pénale laxiste conduite par ce gouvernement et en particulier par Mme. Taubira, ce qui d’ailleurs a conduit aujourd’hui des milliers de policiers à descendre dans les rues de Paris pour crier leur mécontentement notamment contre les multi-récidivistes et les permissions accordées à certains détenus. Il est temps de réformer l’ordonnance de 1945 concernant la justice des mineurs afin que nous n’assistions plus impuissants comme trop souvent malheureusement à une escalade de faits, de méfaits, d’incivilitées, d’agressions restés impunis qui conduisent parfois comme c’est le cas ici, à un crime.
Le laxisme et la culture de l’irresponsabilité prônés par la gauche ne sont bons pour personne. Ni pour les victimes innocentes, ni pour ceux que l’application de sanctions dès la première bêtise commise aurait pu remettre dans le droit chemin."