Un homme a été placé en garde à vue mercredi soir, quatre jours après le match Metz-Lyon interrompu par des jets de pétard sur le gardien lyonnais Anthony Lopes.
Un homme a été placé en garde à vue mercredi 6 décembre dans le cadre de l'enquête sur des jets de pétards qui ont blessé le gardien et le médecin de l'Olympique lyonnais samedi pendant la rencontre avec Metz au stade Saint-Symphorien, a-t-on appris auprès de la police.
La brigade en charge des violences urbaines a étudié les bandes de vidéosurveillance remises par le club messin qui auraient permis d'identifier l'homme placé en garde à vue.
La direction départementale de la Sécurité publique n'a pas confirmé l'appartenance de cet homme au groupe de supporters ultras de Metz, la Horda Frenetik, qui occupe la tribune d'où ont été lancés des pétards.
Ce groupe a condamné "fermement ce geste incompréhensible et stupide" lundi sur sa page Facebook.
Le match de L1 Metz-Lyon, commencé samedi à 20H00, avait dû être interrompu d'abord provisoirement vers 20H30, puis arrêté définitivement vers 21H20 par l'arbitre Lionel Jaffredo, après concertation avec les délégués de la Ligue de football professionnel et les pouvoirs publics.
Le gardien de Lyon, Anthony Lopes, a expliqué dimanche sur son compte Instagram souffrir de "surdité traumatique sans conséquence pour (son) avenir". Il est incertain ce mercredi soir pour le match Lyon-Séville de Ligue des Champions au Parc OL avec pour enjeu la qualification pour les 8es de finale pour les deux clubs. Lyon doit s'imposer par au moins deux buts d'écart pour rejoindre Monaco et le Paris SG en 8e de finale de la compétition.