La Horda Frenetik, groupe de supporters ultra de Metz, a publié un communiqué sur sa page Facebook dans lequel elle condamne "ce geste incompréhensible et stupide" tout en espérant que les images de vidéosurveillance permettront d'identifier le ou les responsables de l'agression.
Un groupe de supporters ultras de Metz, la Horda Frenetik, qui occupe la tribune d'où ont été lancés des pétards qui ont blessé le gardien de Lyon Anthony Lopes samedi 2, ont condamné "fermement ce geste incompréhensible et stupide" lundi sur leur page Facebook.
"S'il s'avère que le(s) coupable(s) sont membres de notre groupe, nous prendrons les mesures nécessaires à notre niveau: à savoir l'exclusion immédiate et définitive de notre association", assure le groupe ultra dans un communiqué publié sur sa page Facebook lundi soir.
"Nous condamnons fermement ce geste incompréhensible et stupide et espérons que l'exploitation des images de vidéosurveillance permettra de rapidement identifier le ou les auteurs de ces actes, et de les mettre face à leur responsabilité individuelle", écrit encore la Horda Frenetik, qui assure que les pétards "n'ont pas leur place dans un stade".
Le gardien de Lyon, Anthony Lopes, touché par un jet de pétard lors du match de la 16e journée de L1 arrêté à la 31e minute, a expliqué dimanche sur son compte Instagram souffrir de "surdité traumatique sans conséquence pour (son) avenir". Le match a été interrompu définitivement à la suite de ces incidents samedi soir alors que le score était de 1-0 en faveur de Metz.
Ces jets de pétard ont été unanimement condamnés. La Ligue de football professionnelle (LFP), organisatrice de la compétition, a promis de se montrer "intransigeante" et sa commission de discipline pourrait sanctionner Metz d'une défaite sur tapis vert.