Cinq personnes ont agressé violemment un médecin de l'hôpital Michallon à La Tronche.
Grenoble : un médecin du CHU violemment agressé
Violente agression au CHU de Grenoble, dimanche un médecin a été frappé par l'entourage d'une patiente des urgences. D'autres membres du personnel médical sont immédiatement intervenus. Bilan : 4 personnes blessées dont certaines ont une ITT de 15 jours.
Un médecin de l'hôpital Michallon à La Tronche a été agressé dimanche après-midi par plusieurs personnes qui lui reprochaient de ne pas avoir suffisamment pris soin d'une de leurs proches, selon la police et le CHU, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Dimanche vers 18 heures, plusieurs personnes "ont fait brutalement irruption" au service des urgences "et ont violemment agressé le médecin en charge d'une patiente hospitalisée dans l'après-midi, en contestant semble-t-il les conditions de sa prise en charge", a indiqué l'hôpital dans un communiqué diffusé mercredi.
<< Visionnez le reportage de la rédaction de France 3 Alpes.
D'après le Dauphiné Libéré, il s'agirait de cinq à sept personnes entrées aux urgences en passant par une entrée où les allées et venues ne sont pas filtrées.
"Sang froid" du personnel
Trois autres membres du personnel ont aussi été blessés en s'interposant. L'un des agresseurs aurait notamment été ceinturé par un aide-soignant alors qu'il tentait d'abattre une chaise sur le crâne du médecin, selon le quotidien régional.
La direction du CHU a salué "le sang froid et le professionnalisme des médecins et agents (...) et en particulier des médecins et personnels blessés qui ont évité, par leur courage, que cette agression n'ait de plus graves conséquences". Un aide-soignant et trois brancardiers, renforcés par des vigiles, ont permis de maîtriser et de refouler les agresseurs, selon le CHU.
Une agression inqualifiable
La direction de l'hôpital condamne "avec la plus grande fermeté cette agression, et déplore "qu'un tel déferlement de violence puisse avoir lieu, de surcroît dans un établissement de soins et dans un service d'accueil d'urgences, assurant un service public de très grande qualité 24h/24", selon le communiqué. Elle a indiqué "prendre et actualiser régulièrement toutes les dispositions de sécurité (vigiles, contrôles d'accès, vidéo- surveillance) permettant de renforcer la protection des personnels de soins et d'identifier les auteurs de telles agressions inqualifiables".