Alpe d'Huez (38) : Les Grandes Rousses redémarrent

Ce trois étoiles était devenu un hôtel fantôme après la mise en faillite de son gestionnaire britannique.

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Un 3 étoiles à la dérive à l'Alpe d'Huez

Une société britannique visée par la justice dans la station de ski de l'Alpe d'Huez, en Isère. Phoenix Holidays, filiale d'un tour opérateur également anglais (Take me too), est soupçonnée d'infractions au droit du travail dans l'un des plus grands hôtels de la station. Les 45 salariés saisonniers

Le propriétaire français a finalement pu récupérer les lieux pour relancer l'activité jusqu'à la fin de la saison. L'affaire avait éclaté début janvier. Une cinquantaine de saisonniers de cet hôtel, dirigé par un tour opérateur britannique, avait déposé plainte contre leur employeur qui ne les avait pas payés depuis le début de la saison.

13 janvier 2012 : les saisonniers portent plainte


Une cinquantaine de saisonniers d'un hôtel de l'Alpe d'Huez (Isère), dirigé par un tour opérateur britannique, ont déposé plainte contre leur employeur qui ne les avait pas payés depuis le début de la saison.


Les 45 employés de l'hôtel, pour la plupart de nationalité britannique, n'ont pas été payés depuis leur prise de poste début décembre et ne disposaient pas de contrat de travail, a indiqué la même source.


La plupart d'entre-eux avaient été recrutés en Angleterre où les contrats écrits ne sont pas obligatoires, par la société "Phoenix Holidays Ltd", filiale du groupe "Take me too", gestionnaire de l'hôtel trois étoiles.


Une enquête, à laquelle ont été entre autres associés l'Inspection du travail et les services de l'Urssaf, a été ouverte pour travail illégal. "On ne peut pas employer dans un établissement français des salariés sous condition de droit étranger", a expliqué Philippe Nicolas, directeur de l'unité territoriale Isère à la Direction régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail (Direccte).


Le travail dissimulé est passible de trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

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