Selon les scientifiques , l'extinction de la flore alpine serait plus importante que prévue.
L'extinction probable de la flore alpine sous l'effet du réchauffement climatique devrait être plus importante que prévue, a révélé une étude européenne à laquelle était associé un laboratoire du CNRS basé dans les Alpes.
L'étude, menée entre autres par le Laboratoire d'écologie alpine du CNRS, montre en s'appuyant sur une simulation de la migration de 150 espèces de haute montagne que, contrairement à ce qui était attendu, les plantes n'allaient pas grimper en altitude à mesure que les températures moyennes allaient augmenter.
Les chercheurs ont prédit qu'en moyenne la réduction d'habitat pour les espèces alpines serait de l'ordre de 44 à 50% d'ici la fin du XXIe siècle.
"Les plantes ne pourront suivre et s'adapter rapidement aux augmentations des températures conséquentes au réchauffement climatique", détaille le CNRS dans un communiqué.
"En moyenne, 40% des aires de répartition toujours occupées à la fin du XXIe siècle seraient situées en dehors des conditions favorables pour les espèces, ce qui créerait un délai d'extinction", précise-t-il.
Ces résultats, obtenus en complexifiant les paramètres, "revisitent les conclusions optimistes sur les réductions modérées des aires de répartition des espèces alpines au cours du XXIe siècle", souligne le communiqué