Une famille porte plainte pour des violences qu'elle aurait subies
Incidents au commissariat Gerzat
Une famille gerzatoise affirme avoir été victime de violences au commissariat de leur commune. Une convocation qui aurait mal tourné. Les policiers se défendent en expliquant avoir tenté de contenir la mère et son fils qui auraient perdu leur sang froid.
Une famille gerzatoise affirme avoir été victime de violences le 19 juin au commissariat de leur commune. Les policiers se défendent en expliquant avoir tenté de contenir la mère et son fils qui aurait perdu leur sang froid. La Sûreté départementale a été saisie pour mener l'enquête.
Au lendemain de sa convocation au commissariat, la famille Akabli a décidé de porter plainte contre le commissariat de Gerzat.
A l'origine : Hamza, 16 ans, connu des services de Police, était convoqué avec sa mère pour une affaire de violences sur personne.
Selon eux, tout serait parti du procès verbal que la mère de l'adolescent devait signer alors qu'elle ne sait ni lire ni écrire le français. Suite à son refus, des fonctionnaires de police l'aurait bousculée et malmenée. Elle montre pour conforter ses dires une atèle à la cheville, une autre au poignet, et des traces de strangulation au niveau du cou.
Côté police, le chef de poste estime avoir été victime d'insultes et de bousculade.
Hamza se serait énervé dès son arrivée au commissariat. Quatre policiers auraient été blessés en tentant de contenir le mineur.
Ils ont tous porté plainte pour outrages, violences et rébellion contre agent de la force publique.
Sur instruction du Procureur de la République, le commissariat de Gerzat a été dessaisi de l'enquête. C'est la sûreté départementale qui gère l'affaire.
Les témoins et personnes concernées ont été auditionnés au commissariat central de Clermont-Ferrand.