Aujourd'hui le département a décidé, quasi à l'unanimité, de rester dans le capital de l'aéroport Grenoble St Geoirs.
L'avenir de l'aéroport Grenoble St-Geoirs
Alors le Président du Conseil Général de L'Isère évoquait il y a quelques mois la fermeture du terminal voyageur pendant la saison d' été, le département a décidé ce vendredi 24 février de rester dans le cadre du contrat signé avec Vinci, le délégataire depuis 2004.
Alors le Président du Conseil Général de L'Isère évoquait il y a quelques mois la fermeture du terminal voyageur pendant la saison d' été, le département a décidé ce vendredi 24 février de rester dans le cadre du contrat signé avec Vinci, le délégataire depuis 2004.
16 décembre 2011 : L'opposition se dresse contre le président PS du Conseil général de l'Isère sur la question de l'avenir de l'aéroport.
Pour lui, cet aéroport constitue un réel atout économique pour l'Isère.
"Certes, la collectivité départementale consacrera 4,7 millions d'euros en 2012 à cette infrastructure. Pour autant, cela ne représente que 3 % du budget destiné aux transports par le Conseil Général" explique
Selon cet élu, "Il faut appréhender ce dossier de manière globale. L'aéroport, c'est aussi 70 emplois à l'année, 300 à 500 emplois saisonniers. Ce n'est pas négligeable. Rapporté au potentiel de développement économique pour le département et plus particulièrement, pour le territoire de Bièvre-Valloire et pour nos stations de montagne, l'aéroport est un outil d'avenir. Le Conseil Général ferait une erreur d'abandonner cet équipement".
De leur côté, et même s'il n'est pas encore question de fermer l'aéroport en hiver, les professionnels du tourisme de l'Oisans ont récemment fait part de leur inquiétude.
La question sera débattue en février au Conseil général.
Un aéroport très saisonnier
Le trafic à Saint-Geoirs est fortement marqué par la saisonnalité. En clair : seuls les mois d'hiver sont rentables, grâce aux "charters neige". Cinq compagnies low-cost assurent des lignes régulières, mais uniquement pour la saison de ski.
Sur l'ensemble de l'année, l'aéroport de Grenoble-Isère accuserait un déficit de 2,8 millions d'euros, selon le Conseil général. D'où cette mesure d'économie envisagée par le président PS, André Vallini : la fermeture du terminal voyageur pendant la saison d'été.
Depuis le dernier "Grenoble-Paris" d'Air France, en octobre 2004, les compagnies à bas coûts ont pris le relais, mais sans le même service. Le département, propriétaire de l'aéroport depuis 2001, a choisi de déléguer la gestion au privé, mais sans le succès escompté.
Le nombre de passagers est passé de 500.000 en 2008, à 360.000 l'an dernier. Pour André Vallini, le voisin lyonnais n'y serait pas pour rien : "Nous avons à subir la concurrence agressive de Lyon-Saint Exupéry qui, chaque fois que nous réussissons à attirer à Saint-Geoirs une compagnie low-cost, n'a de cesse de nous la piquer".
Un ministre dans le débat
Le mercredi 14 décembre, le ministre chargé des transports, qui était en région Rhône-Alpes, a pris le temps de rencontrer des riverains de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry qui s'opposent à l'extension de ce site. Au fil des discussions, Grenoble-Saint-Geoirs est entré dans la conversation. Thierry Mariani a effectivement déclaré que la troisième piste de Saint-Ex n'était pas à l'ordre du jour, Saint-Geoirs faisant office de troisième piste !