Un cas de solidarité survenu dans une entreprise de St-Galmier en 2009 à l'origine de la loi votée par les députés.
L'Assemblée nationale a voté le 25 janvier un texte permettant de donner des jours de repos et RTT à des collègues de travail. Tout a commencé en 2009 par un geste de solidarité des salariés de l'usine Badoit de St-Galmier (Loire). Un père de famille a pu s'occuper de son fils atteint d'un cancer.
Mercredi 25 janvier, les députés ont adopté en première lecture un texte permettant de faire don anonymement d'une partie de ses jours de repos à un collègue devant s'occuper d'un enfant gravement malade. (voir le dossier complet sur le site de l'Assemblée Nationale : un clic ICI)
Tout a commencé dans la Loire, en 2009, par un geste de solidarité des salariés de l'usine Badoit de Saint-Galmier. Ils avaient offert 170 jours de RTT à un collègue et père de famille. Christophe Germain a pu ainsi rester jusqu'à la fin au chevet de son fils de 11 ans atteint d'un cancer. Mathys, hospitalisé à domicile, est décédé fin décembre 2009. Mercredi, les parents du petit garçon ont tenu à assister aux débats dans l'hémicycle depuis la tribune du public.
Le reportage de O.Martin & JE.Gay -
Edition 19/20 Rhône-Alpes - 25/01/12
Cette proposition de loi du député UMP de la Loire Paul Salen doit maintenant passer devant le Sénat. Pour l'élu ligérien, il s'agit de donner un cadre légal à des initiatives spontanées de solidarité de salariés.
Le texte a été voté par les députés de droite et du centre. Le PS s'est abstenu et le Front de gauche a voté contre, en plaidant pour une meilleure prise en charge de ces situations par la solidarité nationale. Le texte adopté concerne les jours de repos en général, qu'il s'agisse de RTT, de jours de récupération ou de jours de vacances.