L'attaquant de l'OL et son ancien co-équipier à St-Etienne visés par une enquête pour viol en réunion.
Gomis et Benalouane en garde à vue
Dans le cadre d'une enquête pour viol en réunion, l'attaquant international français de l'Olympique lyonnais Bafétimbi Gomis et son ancien coéquipier à St-Etienne, Yohan Benalouane sont en garde à vue depuis mercredi soir au commissariat du 3e arrondissement de Lyon.
L'attaquant de l'Olympique lyonnais Bafétimbi Gomis et un de ses anciens coéquipiers à Saint-Etienne, Yohan Benalouane, ont été placés mercredi au soir en garde à vue à Lyon dans une enquête pour "viol en réunion". Jeudi, les deux hommes ont été confrontés à leur accusatrice.
La garde à vue des deux footballeurs a été prolongée en vue d'une présentation au parquet vendredi, selon une source proche de l'enquête. "Le parquet décidera s'il y a lieu d'ouvrir une information judiciaire" selon cette source.
Ci-contre - Explications de J.Perrier (éditions 12/13 et 19/20 Rhône-Alpes 14/06)
>> Garde à vue prolongée pour les deux footballeurs
>> Gomis et Benalouane en garde à vue depuis mercredi soir au commissariat du 3e arrondissement de Lyon
Rappels - Bafétimbi Gomis, 26 ans, et Yohan Benalouane, 25 ans, ont été placés en garde à vue mercredi soir dans une enquête pour "viol en réunion" au terme d'une journée mouvementée. Les accusations sont portées par une femme de 38 ans. Les faits se seraient déroulés dans la nuit de mardi à mercredi, dans un appartement du quartier de Gerland où la victime présumée se serait trouvée pour la soirée en compagnie des deux hommes. La trentenaire se serait confiée à une amie venue la chercher dans la nuit. La police a débuté les investigations mercredi matin. L'accusatrice a formellement déposé plainte mercredi après-midi. Mais dès la matinée, de nombreuses rumeurs ont fait état de la présence de Gomis dans les locaux de l'Hôtel de Police.
Mercredi, en début d'après-midi, Gomis, qui n'avait pas encore été entendu, a catégoriquement démenti tout viol sur sa page Facebook . "Je vous informe que je démens formellement les accusations qui sont portées contre moi", a écrit l'attaquant de l'OL dans un message également posté sur Twitter.
Dans un communiqué publié mercredi après-midi, l'OL souligne avoir pris "acte de l'existence d'une enquête" et affirme suivre "en parfaite synergie son évolution".