Grenoble : les Zapa patinent !

Grenoble choisit l'incitatif plutôt que le repressif pour tester la zone d'action prioritaire pour l'air.

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Pourquoi les Zapa se font attendre ?

Sur les 8 villes candidates pour tester les ZAPA, seules 7 restent en piste dont Grenoble qui va tester un dispositif incitatif et non repressif , c'est ce que nous a expliqué l'invité du Journal , Jean Marc Uhry , Pdt d'Air Rhone- Alpes.

Il s'agit de limiter l'impact des véhicules polluants avec ces Zapa, des zones d'actions prioritaires pour l'air; 8 villes s'étaient portées candidates pour tester dont Grenoble.
Sept villes sur huit restent en piste  mais demandent des délais et des aménagements.Nice jette l'éponge.

 - GRENOBLE: prépare un dossier afin de demander un délai supplémentaire. Une enquête sur les impacts a montré que "ce sont surtout les ouvriers et les jeunes qui seraient touchés par une mesure d'interdiction, or nous n'avons pas pour l'instant assez d'alternatives à leur proposer", a déclaré Jacques Chiron, adjoint en charge des transports. La ville envisage donc de tester le dispositif sans contraintes (pas de PV) début 2014, puis de le modifier lorsque les nouvelles lignes de tramway seront opérationnelles.Invité du Journal des Alpes, le Président d'Air Rhone- Alpes, Jean-Marc Uhry , explique que la ville va utiliser la carotte plutôt que le baton pour tester ce dispositif.

Pour aller plus loin , le site de l'Ademe et de Respire


 - AIX-EN-PROVENCE: phase d'étude encore en cours pour expérimentation au mieux en 2013. "On est encore en phase de modélisation des différents scénarios pour définir un périmètre qui sera soumis à concertation auprès de la population", indiquent les responsables qui penchent "pour une combinaison de solutions": notamment piétonisation, stationnement en parcs-relais, renforcement des transports en commun, covoiturage...


 - CLERMONT-FERRAND: demande une dérogation pour remettre le dossier fin 2012. "Nous sommes hostiles à une interdiction des véhicules car c'est socialement insupportable. On va trouver d'autres solutions", explique Mme Danielle Auroi, vice-présidente de la clermont-communauté. "A Clermont, on n'a pas trop de problème de poussières, mais d'oxyde d'azote, provoqué par les gros 4X4 sur les boulevards périphériques. On s'est aperçu qu'une régulation à 50 km/h tout au long de la route est très efficace".


 - BORDEAUX: la Communauté urbaine (CUB) et la ville indiquent que l'expérimentation d'une Zapa ne sera pas mise en place avant les conclusions d'une étude, menée actuellement par la CUB, qui devra déterminer quels types de polluants sont à l'oeuvre.


 - PARIS: souhaite que le ministère produise un nouveau texte. Denis Baupin, adjoint chargé de l'environnement, critique la classification des véhicules proposée par le gouvernement Fillon: "Faute de prise en compte des émissions de CO2, seuls les véhicules diesel les plus anciens et les moins coûteux, pourraient être concernés par la Zapa, tandis qu'échapperaient à toute restriction les véhicules les plus puissants, les plus consommateurs d'énergie fossile et les moins adaptés à la ville".


 - SAINT-DENIS: même critique de Michel Ribay, maire adjoint à l'écologie urbaine: "les véhicules les plus anciens sont ceux qui roulent le moins, et ne sont pas les plus gros pollueurs".


 - LYON : l'agglomération reconnaît se poser les mêmes questions que les autres villes test et devrait rendre une première partie du dossier en juillet, et le dossier complet ultérieurement.

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