"Les arrières-pensées électorales sont omniprésentes", affirme Nathalie Arthaud concernant la suspension de la campagne.
Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte ouvrière (LO) à l'élection présidentielle, a poursuivi sa campagne mardi 20 mars au soir à Grenoble, qualifiant de "coup électoral" la décision de ses opposants de la suspendre en raison de la tuerie de Toulouse.
Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte ouvrière (LO) à l'élection présidentielle, a poursuivi sa campagne mardi 20 mars au soir à Grenoble, qualifiant de "coup électoral" la décision de ses opposants de la suspendre en raison de la tuerie de Toulouse.
"La réalité c'est que les arrières-pensées électorales sont omniprésentes et je ne tiens en aucun cas à me mêler à tout cela", a déclaré Mme Arthaud en ouverture d'un meeting à Seyssins, dans l'agglomération grenobloise.
"L'idée même de suspendre la campagne est un coup électoral", a poursuivi la candidate de Lutte Ouvrière, applaudie par quelque 300 personnes.
"Cette décision de Nicolas Sarkozy et François Hollande est hypocrite alors qu'on n'arrête pas de les voir devant les synagogues", a déclaré pour sa part Jean-Paul Macé, un militant isérois, jugeant qu'ils "se servaient de la douleur des gens".
Devant ses militants, Nathalie Arthaud qui s'est présentée comme "la seule candidate communiste" a égrené ses thèmes de campagne : l'interdiction des licenciements, l'augmentation des salaires, la revalorisation du Smic...
Elle a appelé "tous les travailleurs à changer la société de fond en comble et à renverser la domination du grand capital".
La porte-parole de Lutte Ouvrière a renvoyé droite et gauche face à face : "si la crise s'aggrave, droite et gauche imposeront aux travailleurs les mêmes sacrifices que ceux des Grecs".
"Tous les gouvernements qui se sont succédé ont toujours laissé les patrons faire ce qu'ils veulent", a-t-elle ajouté.