Cécilia Durieu, candidate UMP aux législatives en Isère, dénonce l'agression de militants.
Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 avril, 2 colleurs d'affiches de l'UMP auraient été victimes d'un groupe violent, composé de 4 jeunes, à Fontaine en Isère. Si l'on en croit le compte-rendu circonstancié de la candidate aux législatives pour qui ils "travaillaient" ce soir là, ils ont eu très peur mais ont réussi à prendre la fuite en voiture.
Candidate aux élections législatives dans la 4ème circonscription iséroise, Cécilia Durieu est aussi secrétaire nationale de l'UMP.
Pour accompagner son communiqué, qui nous est parvenu par mail, elle a choisi comme préambule cette petite phrase : "mes rencontres avec les commerçants et habitants dans la zone périurbaine de ma circonscription et même au delà confirment malheureusement la présence d'un sentiment d'insécurité".
Quand on lit ces quelques mots, on ne peut malheureusement s'empêcher de penser au contexte électoral actuel (ce que rappelle également Cécilia Durieu dans son communiqué) et même si une plainte a bien été déposée à la gendarmerie.
Le communiqué de Cécilia Durieu, UMP
Alors que l'insécurité est l'un des sujets abordés durant la campagne présidentielle, notamment au vu du score important de Marine le Pen au niveau national, elle est malheureusement également palpable sur le terrain.
Hier soir (nuit du 23 au 24 avril) des militants UMP se sont rendus à Fontaine pour coller des affiches de Nicolas Sarkozy et de Cécilia Durieu, candidate aux législatives sur la circonscription, sur des emplacements autorisés. Ils ont été attaqués par une bande de quatre voyous très violents. Après avoir réussi à se réfugier dans leur voiture et tenté de fuir, ils ont été poursuivis en voiture jusqu’à parvenir à semer leurs agresseurs.
Heureusement, seule la voiture a souffert des coups de pied et de poing distribués, mais il a failli en être autrement. Une plainte a été déposée en gendarmerie.
"Nos agresseurs étaient vraiment en rage. Ils étaient emmitouflés dans des écharpes et sweats à capuche et frappaient le plus fort possible pour tout casser. J’ai eu peur, et je me demande comment on peut en venir à faire cela", explique l'un des militants agressés.
"On s’engage en politique pour défendre des valeurs, pas pour se faire casser la figure. Nous sommes en démocratie, il est possible de s’exprimer par les urnes, comme l’ont fait plus de 80% des français dimanche dernier. C'est inacceptable qu'une minorité utilise la violence pour nous intimider", commente Cécilia Durieu.
"Depuis trois mois, j’ai rencontré et écouté de nombreux commerçants et habitants de ma circonscription. A Fontaine, Pont-de-Claix, Seyssinet-Pariset, Seyssins et même la Mure, un certain nombre d’entre eux m’ont fait part de leurs préoccupations au sujet de l’insécurité. Concernant Fontaine, cela me touche d'autant plus que je suis très attachée à la ville, où je suis née et ai grandi", déclare Cécilia Durieu