Dimanche 12 février au soir, dans le quartier de l'Aigle, un homme de 44 ans est décédé d'une balle dans la tête.
On ne connait toujours pas clairement les circonstances de la mort de ce maitre chien tué d'une balle dans la tête dimanche 12 février. L'occupant de l'appartement dans lequel il a été retrouvé avait été placé en garde-à-vue. Il a été remis en liberté hier après-midi.
Rappel des faits
Appelés vers 19H, quand les pompiers sont arrivés dans cet appartement de la rue du Lieutenant-de-Quinsonas, l'homme, un maître-chien, très grièvement blessé, était encore vivant. Mais il n'a pas survécu à ses blessures. Un pistolet semi-automatique de calibre 9 mm a été retrouvé sur place.
Un pistolet pistolet allemand semi-automatique, de type Luger, utilisé pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, qui appartenait à l'occupant de l'appartement, un chauffeur-routier de 46ans qui a été interpellé.
En état d'ébriété, il a passé la nuit en cellule de dégrisement, puis il a été placé en garde à vue.
Les deux hommes, qui étaient "plus ou moins des amis", ont "passé la journée à boire" dimanche, a-t-il raconté aux policiers grenoblois de la sûreté départementale.
Le drame s'est noué aux alentours de 19H00 alors que les deux hommes étaient dans l'appartement du chauffeur-routier, et qu'aucun autre témoin n'était présent. "C'est un huis clos mortel. Cela rend les choses très difficiles", a souligné M. Coquillat.
C'est le chauffeur-routier, qui a appelé la police pour les informer de la mort de son ami. Quant à la suite des évènements il a assuré ne se souvenir de rien "car il avait trop bu". Les résultats de l'autopsie pourraient permettre de mieux comprendre le scénario du drame.
Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire. Aucun hypothèse n'est pour l'heure privilégiée.