Depuis fin juin, deux sandwicheries et deux restaurants ont été victimes d'incendies qui semblent criminels
Après les flammes qui ont en partie dévasté le restaurant "Le Kyoto" à La Tronche, les enquêteurs tentent d'établir des liens avec les incendies supposés criminels de trois autres lieux de restauration de l'agglomération de Grenoble.
Au "Kyoto", les traces de l'incendie ne sont pas visibles de l'extérieur. C'est la salle de restaurant et les cuisines qui ont souffert dans la nuit de dimanche à lundi (29 au 30 juillet).
D'après les premières constations, l'acte volontaire ne fait aucun doute. Une fenêtre aurait été forcée puis un engin incendiairejeté.
La police scientifique, qui s'est rendue sur place, a effectué des prélèvements pour déterminer la nature des hydrocarbures utilisés et, ainsi, établir ou non un lien avec d'autres établissements cibles d'incendies ces dernières semaines.
Une succession surprenante de faits
Quatre incendies volontaires dans le périmètre d'une même agglomération en un peu plus d'un mois, cela fait beaucoup pour ne pas se questionner !
L'imaginaire collectif grenoblois a déjà fait son choix. La thèse de l'intimidation dans un contexte de racket est dans toutes les discussions. Comment ne pas faire un raccourci rapide dans une ville qui a vécu, jadis, sous la coupe d'un "milieu" ?
Les 3 autres victimes
La série d'incendies criminels a commencé dans la nuit du 25 au 26 juin dans un fast-food de la rue Stalingrad qui venait d'être refait.
Quelques jours plus tard, les enquêteurs commencent à soupçonner une "vague criminelle" après l'incendie d'une nouvelle sandwicherie dans la nuit du 4 au 5 juillet à Saint-Martin-d'Hères.
Au petit matin, le 10 juillet, c'est une pizzeria de la rue Condorcet à Grenoble qui est rongée par les flammes. Treize personnes qui dormaient dans les appartements situés au-dessus du restaurant sont évacuées.