Des associations iséroises ont envoyé ce mardi 20 décembre une pétition à Nicolas Sarkozy et au préfet de l'Isère.
Pétition à Sarkozy pour les sans-abris à Grenoble
La coordination iséroise de solidarité avec les étrangers, composée d'associations de soutiens aux sans-papiers a envoyé une pétition à Nicolas Sarkozy et au préfet de l'Isère afin de demander l'ouverture "immédiate et inconditionnelle" de nouveaux hébergements pour les sans-abris à Grenoble.
Elles y demandent l'ouverture "immédiate et inconditionnelle" de nouveaux hébergements pour les sans-abris à Grenoble, soumis à des chutes de neige. "Des centaines de personnes, dont des enfants, vivent dehors dans le froid alors qu'il existe dans le cadre du plan hivernal des structures d'hébergement d'urgence", s'indigne le collectif.
La coordination iséroise de solidarité avec les étrangers, composée d'associations de soutiens aux sans-papiers et d'aide aux chômeurs, demande le passage à un niveau supplémentaire du plan hivernal et ainsi l'ouverture de 80 places d'accueil de plus.
"Si nous activons un niveau supérieur alors que nous ne sommes pas en situation de très grand froid, nous ne disposerons plus de ces hébergements lorsque la situation se dégradera", a dit de son côté la préfecture. Elle a mis à disposition en novembre dernier 240 places d'hébergement, dans le cadre du niveau 1 du plan hivernal, en plus des 1.330 ouvertes le reste de l'année, précise-t-elle.
"Nous appliquons les moyens prévus suivant les directives nationales", a ajouté le secrétaire général adjoint de la préfecture, Bruno Charlot. Il a précisé que le budget consacré au plan hivernal était, "malgré les fortes contraintes budgétaires, identique à celui de l'hiver dernier, soit de 1,5 million d'euros".
Le collectif, qui a accompagné la lettre d'une pétition signée par "844 Isérois", estime à entre 700 et 800 le nombre de personnes vivant dehors dans l'agglomération grenobloise, la plupart étant "en attente de régularisation de leur titre de séjour".
"Il est insupportable que des personnes, sous prétexte qu'elles ne rentrent pas dans les critères, soient contraintes de dormir dehors", s'est indigné Jo Briant, porte-parole de la coordination, demandant "le respect des droits fondamentaux de la personne humaine".