Le déscendant de Geoffroy Guichard veut punir les joueurs et trouver un accord avec Aulas.
Le scandale n'en fini plus de grossir selon les dernières informations dévoilées par Le Progrès. Après le chant entonné par des joueurs lyonnais sur le balcon de l'hôtel de ville de Lyon, à la suite de leur victoire en Coupe de France, l'homme d'affaire veut trouver un accord avec Aulas pour que les joueurs concernés mettent la main à la poche.
Xavier Kemlin, arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard et homme d'affaire installé en Suisse en veut aux Lyonnais. Malgré les excuses de certains des joueurs concernés par la chanson déplacée, la pillule ne passe toujours pas.
L'avocat de Monsieur Kemlin, André Bufard, précisait au micro du Progrès : "Il (ndlr : son client) m'a contacté pour me faire part de son émotion face à ce qu'il avait vu. Il s'est senti choqué, outragé par ce qu'il a entendu. Le fait d'être footballeur professionnel ne donne pas tous les droits. Ils ont une vertue d'exemple. Les propos, le terme de bâtard, ne se traduit pas en terme de Larousse, il se traduit en terme judiciaire."
"Mettre en face de ses responsabilités"
"Il s'agit de mettre en face de leurs responsabilités des gens qui ont eu des comportements irresponsables. Ces genres de comportements sont susceptibles d'attiser des haines stupides à propos du sport qui devrait être une fête..." précisait également Me Buffard.
Selon Le Progrès, Xavier Kemlin "veut arriver à un arrangement financier avec Jean-Michel Aulas, président de l’OL. Il désire que les huit auteurs du dérapage mettent la main à la poche au profit des nécessiteux de Saint-Etienne. Plus précisément en faveur du patronage Saint-Joseph, dans lequel une partie de sa famille est investie pour servir des repas aux clochards."
La dernière fois qu'un joueur de football a insulté ouvertement des supporters adverses, c'était lors de la finale de la Coupe de la Ligue en 2011. Taye Taiwo, défenseur marseillais, s'était mis à chanter un refrain insultant au micro, devant 80 000 personnes. La chanson concernait alors le grand rival du PSG. Il avait écopé de 20 000 euros d'amende et d'un match de suspension.