"On a des candidats déterminés. On va faire campagne à mort." Le ton est donné...
'Voilà tous les candidats de l'UMP en ligne de bataille serrée derriére un slogan : "Ensemble, choisissons la France."
Et Michel Forissier, secrétaire départemental UMP d'annoncer, presque serein, que le Rhône n'est pas acquis à la gauche puisque Nicolas Sarkozy y a fait un score de 52% et que ça n'a pas été le raz de marée annoncé."
À l' UMP, on se refuse manifestement à considérer le danger des candidatures dissidentes à Lyon annoncées jeudi par Denis Broliquier et " La droite autrement " : "C'est du clapotis", répond, agacé, Philippe Cochet, lui même candidat dans la 5ème circonscription du Rhône et membre du comité stratégique de l'UMP.
Pour lui, la question n'est pas là, pas plus d'ailleurs que celle d'éventuelles triangulaires qui l'opposeraient au Front national au second tour. Non, la vraie bonne question résiderait là : "Est-ce que l'on veut plutôt Berlin ou Athénes ?" Histoire de recentrer le débat sur l'endettement de la France avec pour cible le nouveau Président élu et ses premiers "reniements".
À l'UMP, il y a les vraies préoccupations et les "non sujets" : "Ici on n'est pas dans la tambouille électorale de Mr Collomb" rajoute Philippe Meunier dont on connaît le franc parler et le passif avec le maire de Lyon sur OL LAND. La bataille des mots s'annonce rude dans le Rhône. Et les couteaux sont manifestement déjà tirés contre tous ceux qui à gauche comme à droite viendraient contrarier la stratégie gagnante de l'UMP.
Georges Fenech, candidat UMP dans la 11ème circonscription, prend à son tour la parole : "Je voudrais dire à Michel Mercier … Go home !" Il accuse l'ancien ministre centriste de soutenir son rival "un fantomatique député sortant" et il lui recommande de retourner à Thizy pour éviter de se décridibiliser davantage.
L'UMP est manifestement décidée à en découdre pour gagner ces législatives. D'abord parce que la société française doit avoir "des pouvoirs et des contrepouvoirs" et qu'il ne saurait être question de tous les laisser aux socialistes affirme Michel Forissier. Et puis l'hypothése d'une " surprise" au soir du 17 juin continue à faire rêver certains qui n'excluent pas "une nouvelle cohabitation dans un climat apaisé."