Les divers élus de la région n'ont pas tardé à réagir après l'annonce des résultats de la présidentielle.
Après l'annonce des résultats du second tour de l'élection présidentielle annonçant la victoire de François Hollande, les élus de la région ont réagi aux micros de nos journalistes.
À droite, on joue le fair-play, à l'image de Nicolas Sarkozy, lors de son discours d'après défaite à la Mutualité de Paris.
Les élus UMP de la région, comme Philippe Cochet (UMP Rhône), précise que l'UMP a une "base très solide" et que le "travail de reconquête" doit se faire dès maintenant. Il en profite également pour féliciter "la grande liberté" des électeurs vis à vis des consignes de certains comme Marine Le Pen ou François Bayrou qui n'avaient pas appelé à voter pour Nicolas Sarkozy.
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Pour Denis Broliquier (mairie du 2e arrondissement de Lyon), la victoire de l'UMP aux prochaines élections ne se fera pas sans une reconstruction. "Sa stratégie (ndlr : de l'UMP) de ne pas reconnaitre la diversité de la droite à été mis en échec de manière évidente" a précisé l'élus divers droite.
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Patrick Labaune, député UMP, se représentera aux législatives. Il se définit "attrape-tout" car "chaque voix compte" et comme le score serré l'indique, "ce sera difficile."
Michel Mercier, ministre de la justice du gouvernement Sarkozy, assure qu'il continuera de pointer du doigt ce qu'il jugera faux, et ce avec quoi il ne sera pas d'accord. Mais il accepte en bon perdant la victoire du PS.
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Les réactions à gauche
Du côté de la gauche, les mines sont plus lumineuses. Évidemment, la joie se lit sur les visages même si certains préfèrent rester prudents et soulignent qu'il faudra continuer à travailler dur pour que la France sorte de l'impasse de la crise économique comme l'explique Alain Maurice, maire PS de Valence.
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Pour Martial Passi, maire PCF de Givors, il "faut donner du poid si on veut aller plus loin." Il pointe du doigt l'importance d'avoir une majorité à l'Assemblée Nationale afin de pouvoir voter les lois, et de pouvoir modifier ainsi certaines décisions prises lors du quiquennat de Nicolas Sarkozy.
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Maurice Vincent, sénateur maire de Saint-Étienne (PS), profite de la victoire et regarde également vers le futur, qu'il souhaite accompagné par d'autres forces de gauche. Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional de Rhône-Alpes (PS), ancien ministre de Lionel Jospin, pense quant à lui à la "nouvelle génération" thème phare de la campagne de François Hollande. Philippe Meirieu, le vice président de la région, parle de reconstruction "après 5 années de coups d'éclat successifs". Il précise également : "Il faut reconstruire la formation et l'emploi, les service publics. Je suis convaincu que François Hollande, avec le gouvernement qu'il va constituer, fera en sorte d'avoir à l'Assemblée Nationale des députés qui lui permettront de faire cette politique."
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