Ils réclament une prime de licenciement de 60 000 euros.
Les anciens salariés de Preciturn à Thiers sont allés directement au Ministère du Travail à Paris pour réclamer une prime de licenciement de 60 000 euros. Ils tiendront une assemblée générale le 17 janvier sur le site de l'usine.
Le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) avait prononcé la liquidation judicaire de l'entreprise le 30 novembre.
Les éventuels repreneurs avaient jusqu'au 19 décembre pour se faire connaître, avec une poursuite de l'activité pendant encore un mois. " Ce n'est pas une surprise, a commenté Me Borie, l'avocat des salariés, à la sortie du tribunal, mais c'est l'arrêt de mort de l'entreprise. Personne ne croit plus à une reprise ".
Les salariés qui avaient occupé les locaux pendant plusieurs jours, étaient décidés à négocier leur départ.
Preciturn, (ex-Dapta) entreprise de décolletage pour l'industrie automobile, employait 140 personnes à Thiers et 70 à Monistrol-sur-Loire, en Haute-Loire. En août 201, le groupe indien Ruia avait annoncé la reprise de l'entreprise avec ses salariés. Elle avait également affiché de grandes ambitions. Mais depuis, les investissements promis n'ont jamais été réalisés. La direction indienne est aux abonnés absents.
Au cours de ces dernières années, Preciturn Thiers a subi plusieurs rachats et divers plans sociaux. En 2003, plus de 600 personnes travaillaient dans cette usine.