Aucune charge retenue contre les nationalistes délogés du toit de la Part-Dieu à Lyon, début juillet
Début juillet, plusieurs militants nationalistes avaient pris place avec une banderole sur un toit de la Part-Dieu. Un vaste dispositif policier, dont le GIPN et le SAMU, avait alors été mis en place pour les déloger. Aucune infraction n'a été retenu.
Les trois nationalistes, interpellés début juillet après un "siège" de quelques heures au sommet d'un toit de la Part-Dieu, ne feront l’objet d’aucune poursuite, dans la mesure où aucune infraction n’a été relevée.
Le 10 juillet dernier, une large banderole était accrochée au sommet d’un immeuble qui borde la place Charles-Béraudier dans le troisième arrondissement de Lyon.
Très vite, une demi-douzaine de camions de pompiers se mettaient en place. L’effectif policier était également conséquent. C’est le GIPN qui viendra déloger les trois militants se réclamant des Jeunesses nationalistes, et qui protestaient contre l’interdiction de manifester dont ils avaient fait l’objet quelques jours auparavant.
Interpellés, ils n’ont pas été placé en garde à vue, mais une simplement auditionnés. Les policiers leur ont même rendu leur banderole à l’issue. Un « coup » soigneusement préparé et qui a été juridiquement planifié. De la mention sur la banderole à la manière d’accéder au toit, rien n’a été laissé au hasard.
A la rentrée, le mouvement présidé par le conseiller régional exclu du FN, Alexandre Gabriac, prévoit l’organisation d’une manifestation à Paris. Si tant est qu’elle soit autorisée par la préfecture de police.