L'Union Européenne les avait prévenus : "un accord ou je coupe les vivres". La menace a porté ses fruits.
Lyon-Turin : accord de financement franco-italien
Mardi 27 septembre, les ministres des transports italien et français ont enfin conclu un accord sur le financement de la partie internationale du tunnel ferroviaire Lyon-Turin. L'Union Européenne va donc pouvoir débloquer les 400 millions d'euros qu'elle avait promis.
Mardi 27 septembre, les ministres des transports italien et français ont enfin conclu un accord sur le financement de la partie internationale du tunnel ferroviaire Lyon-Turin. L'Union Européenne va donc pouvoir débloquer les 400 millions d'euros qu'elle avait promis.
Lors d'une visite à Paris du ministre italien, les deux pays ont trouvé un terrain d'entente : l'Italie assumera 57,9% du financement de la première phase et la France 42,1%. Cet accord était très attendu puisque l'Union européenne en avait fait une condition pour poursuivre son implication dans le dossier.
Vice-présidente de la Région Rhône-Alpes déléguée au transports, Bernadette Laclais précise dans un communiqué : "Avec cette information indispensable et la lettre du 6 juillet 2011 de Nicolas Sarkosy dans laquelle il confirme le lancement de l'enquête d'utilité publique avant fin 2011 pour les accès français de cette partie internationale, nous pouvons désormais prétendre aux financements européens au-delà de 2013."
La France et l'Italie ont signé en 2001 un accord pour la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin. Cette ligne, jugée stratégique pour le réseau européen et subventionnée par l'UE, raccourcira le trajet entre Paris et Milan à 4 heures contre 7 actuellement.
Le coût total de la ligne est estimé entre 15 et 20 milliards d'euros dont une partie financée par l'UE. Le creusement d'un tunnel de 57 km de long à la base du massif d'Ambin devrait commencer en 2014-2015 pour une mise en service en 2025, et non en 2023 comme prévu initialement.