Le policier grenoblois de 46 ans soupçonné d'avoir tué son ex-compagne à La Motte Servolex aurait avoué les faits.
Grenoble : Un policier en fuite
A l'hôtel de police de Grenoble, les collègues du fonctionnaire de police soupçonné d'avoir assassiné son ancienne compagne sont choqués mais aussi inquiets
Selon une source norvégienne proche du dossier, Franck Requet aurait avoué avoir assassiné son ex-compagne. Il aurait fuit sur le coup de l'émotion, traversant l'Europe sans savoir vraiment où aller avant d'arriver en Norvège chez une connaissance.
Dans la foulée de ces aveux, le policier grenoblois aurait accepté son extradition vers la France. Au tribunal de Chambéry, d'où l'on a dirigé l'affaire, l'information n'est pas encore confirmée.
Rappel des faits à rebours
Jeudi 19 avril en matinée, la télévision publique norvégienne donne cette information : un français soupçonné d'avoir tué sa compagne a été arrêté à Voss, à 400 km d'Oslo.
A Chambéry, le juge d'instruction en charge du dossier avait lancé un mandat d'arrêt international à l'encontre du fonctionnaire de police.
Le Parquet de Chambéry, qui confirme l'arrestation, avoue préparer un dossier d'extradition pour un retour rapide en France de ce suspect. Mais cette décision d'extradition lui appartient aussi un peu, il peut faire appel auprès d'une cour norvégienne pour la contester.
Ce policier en poste à Grenoble est soupçonné d'avoir tué de plusieurs balles son ex-compagne âgée de 44 ans, à la Motte-Servolex (Savoie). Le drame se serait produit dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 avril. La cavale du suspect aura donc duré une semaine. Ironie du sort, son interpellation est intervenue le jour des obsèques de sa victime en Savoie.
Que faisait-il en Norvège ?
Le "point de chute" était la maison d'un couple dont le policier grenoblois avait fait la connaissance lors d'un voyage en Norvège avec son ancienne compagne.
Qui est le suspect ?
Ce brigadier chef de 46 ans est affecté à l'Hôtel de police de Grenoble depuis plus de 15 ans. Dans son service, au lendemain du drame, ses collègues avaient d'abord exprimé leur stupeur, "même si ses problèmes conjugaux étaient connus". Quelques jours après le drame ils imaginaient que Franck s'était suicidé.