Après l'annonce de sa fermeture, l'Institution catholique Notre Dame du Bon accueil renaît "en partie" de ses cendres
Vienne (38) - Notre Dame de Bon Accueil ferme
Dans le Nord Isère, les parents d'élèves d'une école privée ont appris une semaine avant les vacances scolaire le dépôt de bilan et la fermeture de l'établissement. Colère.
Enterrée par ses difficultés financières, l'Institution catholique Notre-Dame du Bon accueil se croyait ressuscitée grâce à l'entrepreneur viennois Jean-Louis Alexandre, un ancien élève devenu parent d'élève. Il avait réuni plusieurs parents pour pérenniser l'établissement mais le diocèse n'entend pas la chose ainsi.
>>> Ci-contre en images, les reportages à l'annonce de la fermeture (29 juin 2012) puis du sauvetage de l'établissement (3 juillet 2012)
Les faits
Un nouvel Organisme de Gestion d'Enseignement Catholique, baptisé l'Ogec du losange, avait été crée à l'annonce du sauvetage. A sa tête, Maryline Silvestre.
A l'époque, le montant des fonds levés pour péréniser l'institution ne nous avaient pas été communiqué, mais le directeur diocésain de l'Isère avait évoqué un trou de 500.000 euros pour pouvoir continuer à faire vivre l'établissement.
Une lettre au cœur de l'été
Un courrier émanant du diocèse est arrivé dans les boîtes aux lettres des parents des
280 enfants scolarisés à Notre-Dame du Bon Accueil les informant de la fermeture du collège et de la micro-crèche.
En effet, l'école primaire demeure soit une classe maternelle et trois classes primaires. L'explication fournie est floue, le diocèse évoque une impossibilité d'assurer la pérénité de l'établissement et donc préfère fermer partiellement celui-ci.
Septembre 2012 ?
Les collégiens auront le choix d'intégrer les institutions Saint-Charles ou Robin, desservies par les transports scolaires.
Les professeurs seront répartis sur les autres établissements du diocèse en fonction des besoins.
Une poignée d'écoliers reprendra le chemin du Bon accueil avec la même directrice les mêmes enseignants, la gestion étant confiée à l'OGEC de Saint-Charles.
Enfin, concernant les 21 salariés du Bon Accueil, rien n'est véritablement décidé, des pistes sont étudiées mais certains n'ont aucune solution pour l'heure.
Du côté des parents d'élèves ?
Décus et désorientés, ils souhaitent par la voix de Marilyne Silvestre éviter toutes polémiques "pour le bien des enfants".
Les parents se disent surtout surpris qu'on les ai laissés entreprendre de multiples démarches sans leur révéler la véritable intention du diocèse.