Le festival montagnard de l’Arpenteur, aux Adrets-en-Belledonne, accueille cette année le Chili et le peuple indigène Mapuche. L’occasion, du 1er au 9 juillet, d’un nouveau voyage musical.
Le massif de Belledonne prendra, dans quelques jours, des couleurs chiliennes. Le festival montagnard de l’Arpenteur, dédié aux cultures du monde, aura cette année un invité d’honneur, le Chili. Et plus particulièrement le peuple indigène Mapuche.
Comme à l’accoutumée, on sera bien loin des grandes messes estivales avec scènes géantes et sécurité omniprésente. Les plus courageux, ceux qui seront prêts à vaincre les dénivelés et la canicule pour venir se jucher à 1.700 mètres d’altitude, auront la chance d’admirer, entre autres, les sculptures géniales d’Eugenio Salas Olave, artiste Mapuche.
Musiques du monde
Il est arrivé il y a deux semaines et achève un totem en bois de cèdre. Une œuvre faisant écho à la nature indomptée et aux civilisations millénaires. "L’homme et la terre sont inséparables", estime-t-il. "Le fait d’être ici, au milieu de vos montagnes, si belles, me rappelle l’urgence de respecter notre mère nature".Mais le festival de l’Arpenteur, ce sera surtout, cette année encore, de la musique. Celle de l’Argentine Beatriz Pichi Malen, qui chante en mapudungun, la langue de ce peuple indigène opprimé depuis des siècles dans son pays et au Chili. Celle aussi de la Colombienne Dora Caicedo et de ses musiciens savoyards. La musique du monde en somme.
Reportage de Damien Borelly, Franck Céroni, Hervé Cadet-Petit et Azedine Kebabti
