Un devoir d’humanité"
"On a reçu des tas de gens dans la peine, qu’ils soient juifs ou pas. Pour mes parents, c’était avant tout un devoir d’humanité", explique Antoine de Virieu, fils de Xavier et Marie-Françoise. "Même s’ils savaient qu’en accueillant des juifs, ils prenaient de sacrés risques."
Reportage de Xavier Schmitt, Joëlle Ceroni et Philippe Caillat
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Cérémonie d'Hommage aux Justes à Virieu-sur-Bourbre
Le couple avait alors recueilli deux mères de familles et leurs enfants. 73 ans après, deux d’entre eux, à l’origine de cet hommage, avaient fait le déplacement depuis les États-Unis. Bernard et Henri Schanzer, des jumeaux alors âgés de 8 ans lorsqu’ils ont trouvé refuge au château. "C’était un jour miraculeux. On a retrouvé notre sœur, notre tante, notre mère et une cousine", se souvient Bernard.
Aujourd’hui, cette famille juive originaire de Pologne a surtout la volonté de transmettre la mémoire de ses sauveurs.