En Isère, près de 15.000 candidats ont franchi, ce lundi 17 juin, les portes des lycées pour passer la première épreuve écrite du baccalauréat. Dans le département, aucun établissement n’est perturbé par la grève de la surveillance selon la rectrice de l’académie.
La boule au ventre ou décontractés, en Isère, quelque 15.000 candidats (sur les 740.000 en France) passent ce lundi la première épreuve écrite du bac, qui devrait se dérouler "normalement" selon le ministère malgré un appel à une grève de la surveillance.
8.188 candidats pour le bac général en Isère. 3.312 pour le bac techno et 3.271 pour le bac pro. Le coup d'envoi des épreuves écrites a été donné ce matin à 8 heures.
L'une de nos équipes s'est rendue au lycée Marie Reynoard de Villard-Bonnot. Elle a pu découvrir les sujets de philo sur lesquels planchent les candidats depuis ce matin :
La morale est-elle la meilleure des politiques ?
Le travail divise-t-il les hommes ?
Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?
Est-il possible d'échapper au temps ?
A quoi bon expliquer une oeuvre d'art ?
Au lycée Marie Reynoard, comme dans tous les autres lycées de l'académie selon la rectrice, les épreuves ne sont pas perturbée par le mouvement de grève de la surveillance.
Les épreuves du bac se termineront le 24 juin pour les filières scientifiques (S) et littéraires (L), et dès le 21 juin pour la filière économique et sociale (ES). Dans la voie pro, où les jeunes ont déjà passé plusieurs épreuves, les examens se dérouleront du lundi au mercredi.
Pendant la semaine d'épreuves, la procédure d'admission dans le supérieur, Parcoursup, est par ailleurs suspendue. Elle reprendra le 25 juin, avec une nouvelle phase dite complémentaire, qui permettra aux candidats de formuler des voeux sur des places restées vacantes sur la plateforme.
Les résultats du bac seront connus le 5 juillet et les rattrapages s'étaleront jusqu'au 10. Depuis 2012, le taux de réussite dépasse les 80%. En 2018, 88,2% des candidats ont empoché le diplôme. Mais la proportion de bacheliers dans une génération est nettement plus faible: un jeune sur cinq âgé de 18 ans n'avait pas le bac en 2018.