Depuis midi, ils sont une soixantaine à s'affronter à Saint Laurent du Pont (Isère) sur une boucle de 6,7km à parcourir toutes les heures. Une première en France.
Ils vont être en boucle tout le week-end -c'est le cas de le dire ! 70 amateurs (dont une dizaine de femmes) vont tenter de remporter la Chartreuse backyard, première du nom. Inspirée des "backyard" américaines, il s'agira ici de parcourir une boucle de 6,704 kilomètres en moins d'une heure et de recommencer ce parcours toutes les heures jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un(e) seul(e) participant(e). Un défi physique, mais aussi mental car il faut gérer son alimentation et son sommeil.
À Saint Laurent du Pont (Isère), cette première course à pied a débuté ce midi, depuis le stade Charles Boursier. Et les organisateurs s'attendent à rester en éveil "au minimum jusque samedi soir", indique Benoît Laval, l'un des quatre organisateurs de la Chartreuse backyard et habitant du secteur, soit "30 à 40h de course".Ce concept devient à la mode et est très particulier d'un point de vue psychologique. À la fin, ce qui fait la différence, ce n'est pas forcément le physique.
Benoît Laval, organisateur de la Chartreuse backyard
Cela représente plus de 200 kilomètres, l'équivalent d'au moins 5 marathons et de presque 1,5 UTMB... Le parcours se fait le long de la rivière Le Guiers mort, sur une route en terre. Mais Benoît Laval l'assure : "sur ce type de course, il n'y a jamais d'accident. Le seul risque, c'est de s'endormir sur le chemin ! (rires)".
Reste à savoir qui des 70 coureurs à pied remportera cette première édition iséroise, ainsi que le jeroboam de Chartreuse et "la gloire éternelle" qui vont avec. Quoi qu'il en soit, les organisateurs ont bien l'intention de renouveler la Chartreuse backyard l'année prochaine, en espérant encore plus de participants.Il faut de l'entraînement, du mental et faire des micro-siestes de 5 à 6 minutes. Quand on est habitué, ça régénère bien le cerveau et le corps.
Benoît Laval, organisateur de la Chartreuse backyard