En Isère, cinq véhicules de l'administration pénitentiaire ont été incendiés devant le pôle de rattachement des extractions judiciaires (PREJ) de Saint-Quentin-Fallavier, dans la nuit de ce lundi 13 au mardi 14 novembre. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.
Peu après minuit ce mardi 14 novembre, cinq véhicules de l'administration pénitentiaire ont été calcinés devant le pôle de rattachement des extractions judiciaires (PREJ) de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère).
Selon les premières informations, la piste de l'acte volontaire est privilégiée. La procureure de Vienne, Audrey Quey, a indiqué qu'aucune interpellation n'avait eu lieu pour le moment. Elle ajoute qu'une enquête en co-saisine a été ouverte pour "dégradation de biens de l'autorité publique". Elle a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Bourgoin-Jallieu et à la brigade de La Verpillière.
"Une atteinte à la justice"
"Aux environs d'une heure ce matin, trois individus se sont introduits sur le parking interne du PREJ. Cinq véhicules sont calcinés malgré l'intervention des secours", a indiqué le syndicat UFAP UNSa Justice dans un communiqué.
"C'est une atteinte à la justice, à l'autorité et à l'uniforme", regrette un délégué syndical UFAP UNSa. "Quelle qu'en soit la motivation, cet acte assurément criminel, remet en cause une fois de plus la sécurisation de ce lieu sensible. Un simple grillage sépare en effet le parking de la voie de circulation. Les véhicules sérigraphiés bien visibles sont exposés donc faciles à cibler", précise le syndicat.
Le délégué syndical ajoute que ces véhicules sont avant tout destinés à des formations et qu'ils ne sont pas utilisés pour le transport des détenus.