Voilà de longs mois qu'il était plongé dans un profond sommeil. Le mythique funiculaire de Saint-Hilaire du Touvet a enfin repris vie depuis une semaine. Masque obligatoire à bord, et quelques places disponibles... en moins. Mais grâce à lui, le plateau des Petites Roches retrouve son souffle.
Quand la cabine s'est de nouveau élancée vers le sommet il y a une semaine, le 4 juillet précisément, c'est un immense soupir de plaisir et de soulagement que tout le plateau du Touvet a poussé. Les salariés d'abord, qui ont comme tout le monde été confinés, et tous ceux du plateau, là-haut, à commencer par le petit restaurant panoramique qui se trouve à l'arrivée.
Le funiculaire, c'est le trait d'union entre la vallée du Grésivaudan, et le sommet, son cordon ombilical, son cordon viscéral, car même si le site est accessible en auto, c'est par la cabine que les visiteurs arrivent, les plus nombreux; plus de 50.000 personnes montent à bord chaque année.
Ce 12 juillet, les touristes sont bien au rendez-vous, le plus souvent en famille ou entre amis et se plient de bonne grâce aux mesures barrières mises en place dans le cadre du plan anti-Covid 19.
Le masque est obligatoire à bord à partir de l'âge de 11 ans. Le nombre de places a été quelque peu réduit : 35 places disponibles, au lieu de 45 habituellement.
Ironie de l'Histoire, ce funiculaire, l'un des plus anciens de France, a été mis en service en 1924, pour accéder au sanatorium des Petites Roches, spécialisé dans le traitement des malades de la tuberculose. On venait de loin, très loin, pour s'y faire soigner...