C'est un jardin atypique, extra- ordinaire à Saint Antoine l'Abbaye: le jardin médiéval du musée s'inspire des cultures de l'Orient à l'Occident, mais aussi d'un tableau célèbre de l'époque médiévale, le jardin du Paradis. Avec le printemps, il rouvre ses portes.
Au pied de l'Abbaye, derrière une lourde porte de bois, se cache un petit bijou de jardin: "Passeport pour l'Orient et l'imaginaire", le jardin médiéval du Musée sort tout doucement du grand sommeil de l'hiver et se prépare à accueillir les visiteurs.
Un lieu magique, soigneusement orchestré par Christian, le jardinier qui travaille toujours "de la nouvelle lune à la pleine lune".
Il a façonné quatre jardins en un,, quatre histoires, "quatre haltes ponctuées de plantes exubérantes, d’herbes aromatiques, de fleurs et d’arbres fruitiers réunis par l’eau d’une fontaine et de bassins, élément inhérent et fondateur de l’essence même du jardin".
Il offre une parenthèse, un trait d’union entre Orient et Occident, et part à la redécouverte des jardins médiévaux : "le Jardin du Paradis, lieu de délectation et de contemplation avec ses fleurs et ses oiseaux ; le Jardin du parfumeur, quintessence du jardin clos où la rose embaume ; le Jardin des simples et ses plantes médicinales ; le Jardin céleste arabo-andalou, où la symphonie minérale répond à la profusion végétale."
Chacun d'entre eux a été "réinterprété" à partir de tableaux emblématiques, qui rappellent que l’Abbaye de Saint-Antoine fut dès le Moyen Âge un vaste jardin.
La promenade est une introduction idéale à la visite de l'exposition permanente du musée sur les parfums thérapeutiques du Moyen Age au 18è siècle.