Ce jeudi 31 août marque un tournant dans l'enquête sur la disparition de la petite Maëlys. Un homme de 34 ans a été placé en garde à vue ce matin. Il serait originaire de Domessin en Savoie. Son domicile a été perquisitionné par la gendarmerie.
Même si la prudence reste de mise, l'enquête a connu une avancée significative ce jeudi 31 août 2017.
Selon les dernières informations dont nous disposons, l'homme qui a été placé en garde à vue ce matin, serait originaire de Domessin en Savoie. Un village frontalier à Pont-de-Beauvoisin, en Isère, où Maëlys, la fillette de 9 ans, a disparu le dimanche 30 août.
Cet homme de 34 ans est actuellement entendu par les services de gendarmerie afin "de clarifier [son] emploi du temps (car) il s'est absenté de la soirée (pendant) les créneaux horaires pouvant correspondre à la disparition de Maëlys", a indiqué Dietlind Baudoin, la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu.
Son interpellation est intervenue "à la suite d'un lourd travail de recoupement des informations découlant des auditions des personnes présentes à la soirée", selon le parquet qui ne tire cependant "aucune conséquence hâtive" de cette garde à vue.
Des recherches élargies
Toute la journée, les équipes de gendarmerie ont poursuivi les recherches pour retrouver Maëlys. Toute la zone, très boisée, a été passée au peigne fin par les gendarmes, assistés par un hélicoptère, deux drones, des plongeurs et des maîtres-chiens.
Après l'environnement immédiat de la salle du mariage, les recherches se sont élargies, sous la pluie, aux champs et aux routes alentour. "On s'éloigne de plus en plus du lieu de disparition (...) On ne perd pas l'espoir qu'elle puisse être encore en vie", a confié à l'AFP une source proche du dossier. "On vérifie toutes les pistes. On continue de penser qu'elle est sans doute partie dans un véhicule."
En fin d'après-midi, les gendarmes ont entrepris des fouilles à proximité de l'église de Saint-Jean-d'Avelanne (Isère) où s'est tenue la cérémonie religieuse du mariage.
Des experts du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale ont également été dépêchés pour épauler les équipes sur place. "On exploite les saisies de photos et de vidéos, plus tous les appels reçus à la gendarmerie", a précisé le colonel Yves Marzin, commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère. "C'est un travail dans l'ombre extrêmement fastidieux et important. Tant qu'il y a un espoir, on engage des moyens."Tant qu'il y a espoir, on engage des moyens
Mercredi, des renforts de la gendarmerie - un escadron mobile de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) - avaient de nouveau exploré des endroits déjà fouillés, dans l'espoir d'y découvrir un indice.