L'enquête sur la disparition de Maelys semble s'être brusquement accélérée tard dans la soirée ce dimanche 3 septembre 2017. L'homme placé en garde à vue jeudi dernier, puis relâché, a finalement été mis en examen et placé en détention provisoire.
Révélée tard dans la soirée par nos confrères du Dauphiné Libéré, ce dimanche 3 septembre 2017, l'information a été confirmée par un communiqué du Parquet de Grenoble : un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire dans l'enquête sur la disparition de la petite Maelys. Cet homme n'est autre que le trentenaire originaire de Domessin en Savoie, placé en garde à vue jeudi dernier.
Il était le premier des deux hommes placés en garde à vue. Ïnterpellé au domicile de ses parents jeudi dernier, l'homme âgé de 34 ans, avait été interrogé une première fois sous le régime de la garde à vue. Les enquêteurs voulaient vérifier des incohérences dans son emploi du temps le soir de la disparition de Maelys.
Plusieurs témoins l'avaient vu s'absenter de la soirée à peu près à l'heure de la disparition. Ce dernier avait expliqué être rentré chez lui pour se changer après avoir renversé du vin sur ses vêtements.
Un deuxième homme, l'un de ses amis, avait également été placé en garde à vue. Le procureur de Bourgoin-Jallieu avait indiqué vouloir "confronter" les déclarations des 2 gardés à vue.
La garde à vue du premier avait été prolongée, puis finalement levée vendredi, avant le délai légal, ce qui permettait aux enquêteurs de le ré-entendre.
C'est visiblement ce qui s'est passé ce dimanche. L'homme a été entendu à nouveau, cette fois par les juges d'instruction désormais en charge de l'affaire.
C'est apparement au vu du résultat des analyses effectuées dans sa voiture que le trentenaire a finalement été mis en examen pour "enlèvement et séquestration" et placé en détention provisoire.
Selon le communiqué du parquet de Grenoble, "confronté aux témoignages, constatations et résultats scientifiques, [l'homme] a persisté dans ses dénégations et apporté ses explications". Des explications insuffisantes visiblement pour les magistrats qui ont choisi de le placer en détention.