Le chef de l'Etat a a dénoncé ce vendredi 22 septembre 2017 les "discours haineux" des "gens d’extrême gauche" présents dans les manifestations, qui viennent "alimenter" des "militants radicaux" comme ceux ayant incendié des locaux d’une caserne de gendarmerie à Grenoble.
Le Président de la République, Emmanuel Macron a dénoncé ce vendredi en Conseil des ministres les "discours haineux" des "gens d'extrême gauche" présents dans les manifestations contre la réforme du travail, qui viennent "alimenter" des "militants radicaux" comme ceux ayant incendié des locaux d'une caserne de gendarmerie à Grenoble.
L'exécutif est "extrêmement attentif à la mobilisation syndicale parce qu'elle est légitime". Mais "dans ces mobilisations, il y a aussi aujourd'hui des expressions de gens d'extrême gauche qui portent de la violence là ou elle n'est pas nécessaire", a déclaré M. Castaner lors du compte-rendu de ce Conseil des ministres.
"Il faut avoir en tête que la radicalité portée par certains dans le discours politique peut aboutir à faire le lit de femmes et d'hommes, de militants radicaux, on les a vus encore cette semaine, qui ne veulent rien pour mais veulent contre et veulent détruire", a insisté M. Castaner.
"Le président de la République a souhaité être extrêmement ferme et a demandé au ministre de l'Intérieur et au Premier ministre de veiller aussi à renforcer la sécurité de nos concitoyens chaque fois qu'elle est menacée par des actes d'individus dont je vous dis qu'ils sont dangereux", a conclu le secrétaire d'Etat.
Ce jeudi 21 septembre 2017, l'incendie, qui a ravagé des locaux techniques dans la caserne de la gendarmerie de l'Isère à Grenoble, a été revendiqué sur un site anarco-libertaire, déjà utilisé pour des faits similaires perpétrés à Limoges il y a deux jours.