Depuis le 1er mai 2017, Airbnb collecte la taxe de séjour dans 31 nouvelles communes françaises. Grenoble et plusieurs stations de ski des Alpes sont concernées. En 2016, la plateforme de location de logements entre particuliers a collecté 7,3 millions d'euros pour les collectivités locales.
Airbnb collecte désormais la taxe de séjour dans 50 villes françaises. Depuis le 1er mai, ce sont 31 nouvelles communes qui sont concernées dont Grenoble et plusieurs stations de sport d'hiver des Alpes. C'est le cas de l'Alpe-d'Huez, Morzine-Avoriaz, Bourg-Saint-Maurice, Val d'Isère, Megève, Les Allues, Tignes, Aime-la-Plagne, Les Deux-Alpes, Saint-Bon Tarentaise et les Belleville (Saint-Martin-de-Belleville, Val-Thorens et les Ménuires).
Airbnb est régulièrement accusé de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations non déclarées. Une absence de déclaration préjudiciable aux collectivités locales qui ne perçoivent alors aucune taxe de séjour. Depuis 2015, le site américain a décidé de collecter lui même la taxe de séjour et de la reverser aux communes concernées. Pour les clients, le montant s'élève à 83 centimes par nuit et par personne. Pour le loueur, plus de démarche, la taxe est prélevée automatiquement. Les sommes sont ensuite versées directement aux collectivités.
Pour Emmanuel Marill, directeur général d'Airbnb en France, "la collecte automatique simplifie la vie des hôtes comme des communes et permet aux territoires de bénéficier du développement de l'offre Airbnb dans notre pays". En 2016, alors que seules 19 communes étaient concernées, le site américain estime avoir récolté 7,3 millions d'euros de recettes pour les collectivités.