Alerte à la bombe dans un lycée à Échirolles  : il voulait louper des cours, un adolescent de 16 ans interpellé

Un adolescent de 16 ans a été interpellé par la police après avoir envoyé une fausse alerte à la bombe au lycée Marie-Curie, à Échirolles (Isère), près de Grenoble. Il a été exclu de l'établissement et devra accomplir des mesures éducatives de réparation.

Il cherchait une excuse pour "louper les cours". Un jeune homme de 16 ans, à l'origine d'une fausse alerte à la bombe, a été interpellé à son domicile au Pont-de-Claix (Isère), dans l'agglomération grenobloise, le 10 janvier. Le proviseur du lycée Marie-Curie, à Échirolles, avait prévenu la police le 13 novembre dernier après avoir reçu un mail trompeur, et porté plainte deux jours plus tard.

Les enquêteurs du groupe fraude du service local de police judiciaire sont parvenus à remonter la piste grâce à une réquisition du fournisseur d'accès à internet, qui a permis de retrouver l'ordinateur à partir duquel le message a été envoyé. L'adolescent était jusqu'alors inconnu des services de police. Il n'a pas donné de justification à son geste, si ce n'est qu'il ne souhaitait pas aller en cours.

Plusieurs autres alertes ces derniers mois

Le jeune homme a été déféré devant un délégué du procureur le 11 janvier, au lendemain de son interpellation. Il devra accomplir des mesures éducatives de réparation, comme le prévoit le Code de justice pénale des mineurs en alternative aux poursuites judiciaires. Le détail des mesures éducatives n'a pas été précisé à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Le jeune homme a aussi été exclu de son établissement scolaire.

Le lycée Marie-Curie n'est pas le seul à avoir été ciblé par des fausses alertes à la bombe ces derniers mois. En novembre, un adolescent de 14 ans a ainsi été identifié comme étant l'auteur de deux d'entre elles dans un lycée de Vizille (Isère).

Pour minimiser les perturbations, les procédures d'intervention ont été raccourcies, afin de durer au maximum une heure trente. "On évacue, on garde les élèves à proximité", au lieu de les renvoyer chez eux et "la levée de doute est faite d'autant plus rapidement" que les différents acteurs ont gagné "en réactivité" au fil des signalements, indiquait en novembre le rectorat de l'académie de Grenoble.

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