L'Université d'Orléans entre dans la cour des grands. C'est en tout cas ce qu'affirme le classement Times Higher Education 2025 qui intègre, pour la première fois, l’université d’Orléans parmi les meilleures institutions mondiales. Mais alors, quels sont les ingrédients de ce succès ?
Elle n’avait jamais figuré dans ce classement… et la voilà désormais parmi les meilleures universités du monde !
L’université d’Orléans fait son entrée dans le palmarès Times Higher Education (THE) 2025, qui recense les 2 000 meilleurs établissements d’enseignement supérieur sur la planète.
Classée entre la 1000ᵉ et la 1200ᵉ place au niveau mondial, et 35ᵉ en France, l’université orléanaise marque des points en matière de recherche, de visibilité et d’innovation pédagogique.
"Ça fait plaisir, surtout pour une université de notre taille", confie Éric Blond, président de l’université d’Orléans.
Un résultat qui ne doit rien au hasard : après plusieurs années de turbulences, l’établissement retrouve des couleurs et gagne en reconnaissance.
Une visibilité accrue et des résultats en progression
Si Orléans ne rivalise pas encore avec Harvard ou Oxford, elle brille dans plusieurs disciplines, notamment en Lettres et Sciences humaines (501-600ᵉ place mondiale) et en Sciences de la vie et physiques (601-800ᵉ place).
Elle apparaît aussi dans des domaines comme le Business et l’économie, les Sciences informatiques et les Sciences de l’ingénieur, où elle se classe entre la 801ᵉ et la 1000ᵉ place.
Quels sont les ingrédients de ce succès ?
On répond mieux aux enquêtes et notre visibilité en recherche s’améliore.
Éric Blond, président de l’université d’Orléans
L’université a notamment vu six de ses chercheurs obtenir des financements européens via le ERC, une distinction très sélective.
Autre point fort : l’internationalisation. Orléans se hisse à la 434ᵉ place mondiale en termes d’accueil et de mobilité des étudiants et enseignants étrangers. Un atout qui renforce son attractivité.
Un rebond qui s’inscrit dans la durée
Longtemps freinée par un manque de visibilité, l’université d’Orléans semble enfin sortir de l’ombre. "On rattrape cette problématique et on progresse chaque année", assure son président.
L’établissement, qui compte 18 400 étudiants, se maintient malgré une démographie universitaire nationale en baisse. Selon son président, seulement 4 étudiants en moins en 2024, comparé à 2025.
Cette dynamique est aussi visible dans l’insertion professionnelle des étudiants : pour l'emploi des diplômés en Master, Orléans se hisse à la troisième place nationale.
Le prochain défi ? Consolider cette présence dans le classement et continuer à grimper dans la hiérarchie mondiale.