Cette "revendication" est à prendre avec précaution. Elle émane d'un site anarcho-libertaire qui se félicite de l'incendie qui a ravagé les locaux de France-Bleu Isère dans la nuit du 28 janvier, au centre-ville de grenoble.
Sur ce site, les auteurs dénoncent" les relations qu'entretiennent les forces hostiles à ce monde avec les médias de ce même monde" et adresse un "é bravo aux individu·e·s enfin, qui, par monts et par vaux, perpétuent l'attaque et veulent tout mettre à sac ".
Le texte, posté depuis Nantes indique en préambule : "De tous les dompteurs de for intérieur qui existent, celui que je déteste le plus, le journaliste".
"Ici, on n’apporte rien de neuf contre les industriels d’hypnoses collectives, contre les fabricants de subjectivités consentantes à la société existante. Beaucoup font couler l’encre à propos des médias* pour les critiquer, peu font couler l’essence dans leur locaux pour les incendier. A cela on remédie. Dans les bureaux des radios dans le centre-ville, lundi. Dans la tour hertzienne en périphérie, cette nuit."
Un incendie a en effet aussi endommagé un émetteur TDF hier 29 janvier à Haute-Jarrie en Isère, à quelques kilomètres de Grenoble.
Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble nous a indiqué ce matin par téléphone "qu'il convenait d'être circonspects" : "Ces textes sur ces deux sites crient leur haine des journalistes, se félicitent en effet de ces incendies, mais pour l'instant rien, aucun détail précis, concret, ne permet dans ces lignes d'affirmer que ce sont les auteurs de ces incendies criminels. "
Quant aux suites de l'enquête? "Elle suit son cours".