Ce 24 avril, les étudiants grenoblois se sont à nouveau réunis en assemblée générale pour décider de la suite du mouvement. Ils étaient environ 700. Près de 600 d'entre eux se sont prononcés pour la reconduction du blocus. Parallèlement, l'Université procède à une consultation électronique.
Pendant plus de trois heures ce midi sur le campus, environ 700 étudiants grenoblois se sont réunis en assemblée générale pour décider de la suite à donner au mouvement. Une large majorité (près de 600 d'entre eux) s'est prononcée pour reconduire le blocage des bâtiments ARSH (arts et sciences humaines), Stendhal (Lettres), Simone Veil, et DLST (Science et Technologie).Ils continuent également d'occuper le Centre de Langues Vivantes, où sont notamment proposés, par des enseignants solidaires du mouvement, des cours alternatifs.
Lors de l'AG de ce 24 avril, ont été également évoqués : le soutien à la mobilisation des étudiants de l'IEP (Science Po), l'envoi de délégués à la Coordination Nationale Etudiante, la démission du président de l'UGA Patrick Lévy, et du directeur du DLST.
Ce matin vers 9 heures, les forces de l'ordre ont, comme hier, protégé les personnels administratifs qui souhaitaient accéder au bâtiment Stendhal où se trouvent leurs bureaux.
Intervenants : Sylvain
Coordinateur national de l'association étudiante La Fage, Françoise Papa
SNESUP-FSU/Enseignante chercheure
Equipe : F. Ebbhah, J. Ducrot, T. Huynh
Demain matin à la gare de Grenoble, les étudiants envisagent de se joindre au rassemblement initié notamment par des élèves des lycées Argouges et Louise Michel.
Parallèlement, la direction de l'Université a lancé ce matin dès 8 heures sa consultation électronique : pour ou contre le blocus. 45 000 étudiants et 6 000 personnels ont reçu un mail pour voter. Le résultat de cette consultation sera connu demain 25 avril en fin d'après-midi.
Les étudiants mobilisés contre la loi ORE ont boycotté ce vote électronique, estimant qu'il n'était pas vérifiable, qu'il ne permettait pas de débat d'opinions, qu'il engendrait un risque de fichage.
L'UGA a rétorqué que le vote resterait strictement anonyme.