Emmanuel Macron doit se rendre à Annecy dans la journée, ce vendredi 9 juin. Mais le président de la République est également attendu, dans la matinée, au centre hospitalier de Grenoble, où sont hospitalisés trois des quatre enfants blessés par l'attaque au couteau.
Le président Emmanuel Macron se rend, ce vendredi 9 juin, auprès des victimes de l'attaque au couteau d'Annecy qui a touché six personnes, dont quatre enfants en bas âge, agressées par un réfugié syrien, a indiqué l'Elysée. Il est attendu sur les lieux du drame mais aussi à Grenoble, où sont hospitalisés trois des quatre enfants blessés.
"À la suite de l'attaque survenue hier, le président de la République et son épouse se rendent aujourd'hui aux côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l'ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien", a affirmé l'Elysée ce vendredi matin.
Il est attendu au centre hospitalier aux environs de 10h20, où il devrait rencontrer les victimes et les familles. Deux des quatre enfants sont toujours hospitalisés en urgence absolue, ce vendredi matin, a indiqué le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, peu avant le déplacement sur place du président Emmanuel Macron. D'après nos informations, il s'agit des deux cousins français âgés de 2 et 3 ans.
En urgence absolue
La Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'étaient déjà rendus jeudi à Annecy, une ville sous le choc après l'attaque au couteau survenue en plein jour dans un parc très fréquenté au bord du lac.
Le bilan est de quatre bébés blessés, dont un Britannique et un Néerlandais. Agés de 22 à 36 mois, ils ont été transférés à Genève et à Grenoble après des premiers soins sur place. Ils étaient jeudi après-midi dans un état de santé "extrêmement fragile", selon la procureure, "toujours en urgence absolue".
Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l'agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l'interpellation, et un autre adulte a été touché plus légèrement.Les motivations de l'agresseur, qui a passé la nuit en garde à vue et peut le rester jusqu'à 48 heures, restent obscures à ce stade, "sans mobile terroriste apparent", selon le parquet.
L'homme, né en 1991, ne se trouvait pas sous l'emprise de stupéfiants ou de l'alcool, d'après la même source. Sans domicile fixe, il se trouvait à Annecy depuis l'automne 2022.
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