Près de 5 000 personnes ont visité ce dimanche "Servir les Dieux d'Egypte" au Musée de Grenoble. Un franc succès pour cette exposition qui pourrait bientôt atteindre les 100 000 visiteurs. Le record n'est plus très loin.
Une heure d'attente, c'était le prix à payer ce dimanche 6 janvier pour pouvoir admirer les fabuleux sarcophages et statues de l'exposition "Servir les Dieux d'Egypte".
Le premier dimanche du mois est traditionnellement gratuit au Musée de Grenoble. L'affluence était donc record, 5 000 visiteurs en une seule journée !
Dès l'ouverture le matin, une file impressionnante s'était constituée, serpentant depuis l'avenue Maréchal Randon. Spectacle inhabituel...
A l'intérieur, il fallait encore être un peu patient. Mais une fois enfin parvenu dans l'exposition proprement dite, c'est l'émerveillement.
Nous voici transporté à Thèbes, quelques mille ans avant Jésus-Christ, pour découvrir le quotidien des prêtres, chanteuses et adoratrices des divinités égyptiennes.
Les statues d'Amon et de Mout, le regard pénétrant des sarcophages, fascinent d'emblée les petits et les grands.
Dès ses débuts, en octobre dernier, "Servir les Dieux d'Egypte" a su attirer un large public. Des férus d'égyptologie intrigués par cette création originale, mais aussi des visiteurs peu habitués des musées.
Avec l'affluence de ce dimanche, l'exposition devrait bientôt atteindre les 100 000 visiteurs.
Ce n'est pas encore le record de Chagall, plus de 140 000 personnes en 2011, mais les fabuleux dieux d'Egypte pourraient bien s'en approcher... dans la ville du célèbre Champollion, qui a permis de déchiffrer les hiéroglyphes.
Sans lui, personne n'aurait sans doute pu vraiment comprendre la culture de l'ancienne Egypte.
Il vous reste trois semaines !
Cette exposition-événement est visible au Musée de Grenoble jusqu'au 27 janvier 2019.
Le musée est accessible en visite libre à tous les visiteurs de 10h à 18h30 (sauf le mardi).
Nocturnes tous les vendredis, jusqu'à 20h30.
Les visites (guidées adultes et en famille) et les ateliers sont complets.