C'était il y a tout juste 100 ans, le 11 novembre 1918, l'armistice mettait fin à la Première Guerre mondiale. Un siècle après l'arrêt des conflits, de nombreuses manifestations étaient organisées dans la région, l'occasion pour les jeunes générations d'entretenir le souvenir des poilus.
Maintenir la flamme du souvenir. Cent ans après, une mémoire qui est désormais orpheline de ses combattants. Alors continuer de commémorer le 11 novembre 1918, c'est aussi une façon de transmettre cette histoire aux nouvelles générations.
« Il faut que cette transmission se fasse d’une autre manière, et les cérémonies comme celles-ci sont l’occasion de le faire puisqu’il n’y a plus de témoignages direct » explique le Préfet de l'Isère, Lionel Beffre.
Face aux associations d'anciens combattants, ce sont des écoliers Grenoblois qui ont interprété la Marseillaise, tenant à bout de bras, des portraits d'hommes et de femmes engagés dans le conflit. 98 visages au total exposés à la mairie de Grenoble jusqu'à la fin du mois.
Une inauguration, là aussi mise en musique par des jeunes Grenoblois, avec leurs camarades, ils travaillent sur un spectacle de fin d'année autour du centenaire.
Ce travail pédagogique, c'est une première prise de conscience de l'histoire de France pour ces écoliers.
De cette époque, reste donc aujourd'hui ces dessins de Poilus, témoignage d'une génération à ne pas oublier.
Reportage de Loïc Blache, Didier Albrand et Laetitia Di Bin