Le CHU de Grenoble au 10e rang du palmarès des meilleurs hôpitaux publics

Le classement des 50 meilleurs hôpitaux publics de France, publié mercredi 20 août par Le Point, fait figurer le CHU Grenoble-Alpes (Chuga) à la 10e place, en légère baisse par rapport à 2018.

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Le CHU Grenoble-Alpes perd deux rangs dans la nouvelle édition du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics dévoilée mercredi 20 août par Le Point. L'hôpital grenoblois se retrouve ainsi à la 10e place alors qu'il était 8e en 2018 dans ce classement où les établissements sont étudiés pour la qualité de leurs spécialités médicales ou chirurgicales.

En tête du palmarès, on retrouve les CHU de Bordeaux (1er) et Lille (2e). Suivent le CHU de Toulouse (3e), habitué du podium, les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), le CHU de Montpellier (5e, en hausse), le CHU de Nantes (6e), l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (7e, en baisse), le CHU de Nancy (8e en hausse), le CHU de Rennes (9e) et celui de Grenoble (10e) qui devance le CHU de Tours (11e). L'hôpital universitaire grenoblois est le seul de la région Auvergne-Rhône-Alpes à figurer dans ce classement.
 


Pour espérer intégrer ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Cette version fournit son plus gros classement (122) de disciplines médicales et chirurgicales. Le Point décline toute une série de classements particuliers de prise en charge couvrant un large éventail de soins (infarctus du myocarde, chirurgie du dos, de l'obésité, AVC, cancer du sein, audition, dépression, schizophrénie, hernie de l'abdomen...).

 

"Inégalité des chances" face aux AVC


Plusieurs articles accompagnent cette nouvelle édition réalisée, comme les 22 années précédentes, par François Malye et Jérôme Vincent. Créateurs de ce type de palmarès en santé, ils l'avaient commencé sous la forme d'une "liste noire" des hôpitaux, en 1997 dans Sciences et Avenir, avant d'opter pour un classement positif des meilleurs établissements. Au sommaire notamment : la crise des urgences avec une carte géographique des postes vacants dans 277 des 497 services d'urgences générales publics, plus ou moins colmatés par des intérimaires. "Près de 800 postes à pourvoir, un chiffre probablement sous-estimé", remarque François Malye.
 
Par ailleurs, "une énorme inégalité de chances" persiste en France pour l'AVC, source de handicaps : moins d'une victime sur deux (48%) a été hospitalisée dans une unité neurovasculaire spécialisée, d'après la base nationale des données hospitalières (PMSI). Un chiffre bien inférieur à d'autres pays comme l'Angleterre (96% en 2016) ou la Suède (87% en 2009) pointe l'hebdomadaire.

 
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