Les réactions sont nombreuses et unanimes après l'incendie criminel qui a frappé les locaux de la radio France Bleu Isère dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier 2019. Auditeurs et politiques expriment leur indignation et leur soutien sur les réseaux sociaux.
Indignation, colère, incompréhension, sur les réseaux sociaux, les réactions sont très nombreuses après l'incendie volontaire qui a très fortement endommagé les locaux de France Bleu Isère à Grenoble. La radio publique ne peut plus diffuser ses programmes locaux.
Ce lundi matin, les auditeurs de France Bleu Isère sont privés de leurs programmes habituels. La faute à un incendie qui s'est déclaré dans les locaux de la radio situés avenue Félix Viallet. Selon les premières constations sur place, l'origine criminelle ne ferait aucun doute.
Les auditeurs rencontrés ce lundi matin devant la radio sont consternés et expriment leur soutien. Voir le reportage de Denis Vigneau-Dugué et Didier Albrand.
Le directeur de France Bleu Isère, Jean-Lou Philippe, a adressé un message de remerciement sur Facebook aux auditeurs qui ont apporté leur soutien à la radio.
Abattus, sous le choc, journalistes, animateurs et techniciens n'ont pas pu accéder à leurs locaux ce lundi matin, en grande partie détruits par les flammes. Nicolas Crozel qui présente les journaux du matin donne des nouvelles.
Nous sommes sains et saufs mais consternés https://t.co/sa7DZLOARe
— Nicolas Crozel (@N_Crozel) January 28, 2019
Toute la classe politique grenobloise et iséroise réagit de manière unanime pour condamner cet incendie criminel.
Pour le Parti communiste français, qui publie un communiqué, "S'en prendre à la Presse, c'est s'en prendre à toute la société, c'est s'en prendre à l'un des fondements de la Démocratie. Cet acte est donc bien plus qu'un vandalisme".
Même tonalité pour le Président de Grenoble-Alpes métropole, Christophe Ferrari, qui écrit qu'il s'agit d'"une atteinte insupportable à la liberté de la presse que rien ne saurait expliquer, encore moins justifier, et sur lequel toute la lumière devra être faite au plus tôt afin que ses auteurs soient traduits en justice".
Le président du département de l'Isère, Jean-Pierre Barbier dit, lui ausis, son indignation.
Tout mon soutien à @bleu_isere et à ses équipes dont les locaux ont été incendiés cette nuit à #Grenoble. Un acte indigne et inacceptable. https://t.co/e7qn91bI6P
— Jean-Pierre BARBIER (@JPBARBIERISERE) January 28, 2019
Le député LREM Olivier Véran rappelle que la radio venait de fêter ses 35 ans et déclare : "s'en prendre à la presse, c'est s'en prendre à la République".
S'en prendre à la presse, c'est s'en prendre à la République. Les auteurs de ce nouvel acte infâme seront retrouvés, et condamnés. @bleu_isere venait de fêter ses 35 ans au service des Iserois, elle qui sait créer du lien et de la proximité.
— Olivier Véran (@olivierveran) January 28, 2019
Elle renaîtra plus forte encore. https://t.co/kRTqxBhXSI
Le préfet de l'Isère réaffirme son soutien aux équipes de France Bleu.
Soutien aux journalistes et aux équipes de @bleu_isere victimes d'un odieux incendie volontaire cette nuit. https://t.co/dP6CpDq0QF
— Préfet de l'Isère (@Prefet38) January 28, 2019
Les auditeurs se mobilisent également. Margaux, étudiante en journalisme adresse ses "pensées chaleureuses" à l'équipe.
Consternation. Soutien et pensées chaleureuses à @N_Crozel ainsi qu’à toute l’équipe de @bleu_isere ce matin... https://t.co/GQNOoXak2d
— Margaux (@MgxSfrt) January 28, 2019
Le maire de Grenoble, Eric Piolle affirme lui aussi son soutien aux équipes et dit sa "colère" et son "indignation".
Colère et indignation.Tout mon soutien aux équipes de France @bleu_isere, dont les locaux ont été ravagés par un incendie criminel dans la nuit.
— Éric Piolle (@EricPiolle) January 28, 2019
Les réactions sont nombreuses aussi du côté des confrères des journalistes de France Bleu. Raphaël Duchemin, journaliste à Europe 1, passée par la radio publique trouve "impensable qu'on puisse s'en prendre à sa radio locale".
De tout coeur avec vous . On vous soutient. Impensable qu'on puisse s'en prendre a sa radio locale qui assure la proximité et le service .
— Raphaëlle Duchemin (@DucheminRapha) January 28, 2019
Amitiés
Raphaëlle
Pour l'ancien PDG de Radio France, Michel Boyon, "on ne fera pas taire ainsi la voix du service public".
Toutes mes chaleureuses pensées à celles et à ceux qui font, chaque jour, l’antenne de @bleu_isere
— Michel Boyon (@MichelBoyon) January 28, 2019
S’il se confirme qu’il s’agit d’un incendie volontaire, donc criminel, ses auteurs doivent comprendre qu’on ne fera pas taire ainsi la voix du service public.
Enfin, le ministre de la culture, Frankc Riester estime que "cet acte odieux doit être sévèrement puni" !
Ce matin, les auditeurs de @bleu_isere sont privés de radio. Soutien total à toute l’équipe aujourd’hui empêchée d’informer et de divertir comme elle le fait chaque jour. Cet acte odieux doit être sévèrement puni ! https://t.co/qS5gh11gfj
— Franck Riester (@franckriester) January 28, 2019