Coronavirus - confinement : le maire d'Echirolles écarte l'hypothèse d'un couvre-feu

Le délégué du RN en Isère, Alexis Jolly, a réclamé l'instauration d'un couvre-feu à Echirolles suite aux actes de délinquance qui se sont produits dans certains quartiers depuis le début du confinement. Une possibilité écartée par le maire.

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Certains quartiers de la métropole grenobloise font l'objet de tensions à l'heure du confinement. Des heurts avec la police ont éclaté plusieurs fois au Mistral de Grenoble et des incidents se sont produits dans la nuit du 20 avril au 21 avril dans le quartier des Petits Prés à Echirolles (Isère).

Des actes de délinquance et de dégradation que le maire (PCF), Renzo Sulli, "condamne avec la plus grande fermeté". L'édile affirme dans un communiqué qu'ils sont le fait "d’une petite poignée de délinquants qui créent une situation insupportable pour les riverains" quand le candidat Rassemblement national aux élections municipales à Echirolles, Alexis Jolly, parle sur Twitter d'une situation "en train de dégénérer".
 


"Je demande solennellement au maire l'instauration d'un couvre-feu sur la commune", a aussi déclaré le responsable départemental du RN en Isère. "Ceux qui continuent à réclamer l’instauration d’un couvre feu, qui serait la solution miracle pour lutter en même temps contre le coronavirus et la délinquance, ont pour unique objectif de faire croire à une situation hors de contrôle sur la commune d’Echirolles", répond Renzo Sulli, assurant que "ce n'est pas le cas".
 
 

50 contraventions


Le maire décline donc l'instauration d'un couvre-feu sur la commune où les "habitants, loin des clichés que certains souhaitent souhaitent véhiculer, sont respectueux des règles" du confinement avec 50 contraventions dressées par la police municipale, écrit-il.

Les quartiers de la métropole grenobloise ne sont pas un cas isolé en France. Des violences ont éclaté en banlieue parisiennes ces derniers jours, révélant une "faillite du vivre-ensemble" selon l'eurodéputé et membre de la direction du RN Nicolas Bay. Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a lui aussi plaidé en faveur d'un "couvre-feu" dans les quartiers touchés par des violences mais il a précisé qu'on "ne peut pas le généraliser parce que quand on édicte une règle il faut être capable de sanctionner le manquement à la règle".

 
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