A partir de mardi, les locaux de l'université iséroise ne pourront accueillir que la moitié des effectifs habituels. La mesure, annoncée ce lundi par la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'applique dans toutes les zones d'alerte maximale et d'alerte renforcée au coronavirus.
Face au rebond de l'épidémie de Covid-19, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a demandé, dans une circulaire adressée aux chefs d'établissements ce lundi matin, de réduire de moitié les capacités d'accueil des universités et autres établissements d'enseignement supérieur.
Le campus de Saint-Martin-d’Hères, qui, depuis la rentrée, avait déjà limité à 50% la capacité d'accueil de ses amphithéâtres, appliquera cette mesure dès mardi, comme tous les établissements situés dans les zones d'alerte maximale et d'alerte renforcée. Outre les salles de cours magistral, les locaux servant aux travaux dirigés (TD) – où les étudiants travaillent habituellement en petits groupes dans des espaces plus restreints –, les bibliothèques et les restaurants universitaires devront réduire leur jauge de moitié.
"Ce n'était pas logique de faire la différence entre les salles de TD et les amphis"
La nouvelle semble plutôt bien accueillie par les professeurs et les étudiants, qui pointaient des incohérences dans la précédente organisation. "Dans les salles de TD, on n'avait qu'un ordinateur pour deux. On était serré, deux par table, comme d'habitude. Et on croisait beaucoup de monde à l'intercours", déplore une jeune femme."Du point de vue sanitaire, la distanciation devrait prévaloir partout, abonde un professeur. Je suis excédé par l'organisation dans les salles de TD. Ce n'était pas logique de faire la différence entre elles et les amphis."
Ce lundi, la direction de l’université Grenoble-Alpes tente quant à elle de s'adapter au mieux dans le très court délai imparti.