L'université Grenoble-Alpes se hisse dans le top 100 du classement de Shanghai 2020

L'université de Grenoble intègre le top 100 des universités mondiales dans le classement de Shanghai, dominé par les universités anglo-saxonnes avec une percée française en 2020.

D'année en année, elle grimpe les échelons. L'université Genoble-Alpes a fait son entrée dans le top 100 du classement de Shanghai publié vendredi 14 août. Classée 99e, elle fait partie des cinq meilleures universités françaises et s'impose comme première université en région. Particulièrement scruté à l'international, ce classement sert d'indicateur de l'excellence des établissements. Un bon rang constitue un gage d'attractivité et permet d'attirer des financements.

Le président Emmanuel Macron a salué, sur Twitter, les universités françaises distinguées. "La qualité de notre enseignement supérieur et de notre recherche est enfin reconnue internationalement à son vrai niveau", a-t-il estimé. Malgré la montée en puissance des universités françaises, le classement reste largement dominé par les établissements anglo-saxons qui occupent les dix premières places avec Harvard en tête, indétrônable pour la 18e année.
 


 

Classement "le plus fiable"


Premier établissement non-anglo-saxon avec sa 14e place, Paris-Saclay fait sa première apparition dans le top 100 tout comme l'université PSL (Paris sciences & lettres), au 36e rang, celle de Paris (65e) et Grenoble-Alpes (99e). L'établissement grenoblois se situait, l'an dernier, dans le top 150.

Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature.

Si le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy présente ce classement comme "le plus fiable", ces critères sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements. En 2019, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait regretté que "certains" des choix du classement "desservent particulièrement les universités françaises".
 
 
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